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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 10:44

Ce soir, le Paris Saint-Germain va entamer une semaine de compétitions importante, tant sur la scène européenne que sur le plan hexagonal. Après la réception du Benfica au Parc des Princes pour la Ligue des Champions ce soir, les champions de France en titre se déplaceront ensuite ce dimanche à Marseille pour le match phare de la 9ème journée de Ligue 1.

 

En C1, les hommes de Laurent Blanc sont bien parti grâce à leur victoire maîtrisée face à l'Olympiakos, en Grèce (4-1) il y a deux semaines. Il leur faut ce soir confirmer leur bons débuts européens et venir à bout du Benfica Lisbonne, finaliste de la précédente Europa League, qui peut compter sur sa horde de supporter passionnés, qui seront au nombre de 20 000 (il y en a presque 300 000 en France selon le club de supporter français du Benfica), sur une capacité d'un peu plus de 48 500 places au Parc des Princes, promettant une ambiance chaude. Lors d'une conférence de presse, Laurent Blanc s'est montré serein sur ce premier rendez-vous décisif de la semaine. Selon lui, le Benfica "est une équipe qui aime dominer, imposer son style de jeu. (...) Nous, on va jouer comme on sait le faire. On connaît nos intensions, pas les leurs. Je ne sais pas s'ils vont nous attendre et être prudents, ou être amenés à prendre des risques d'entrée." Une victoire ce soir serait aussi l'occasion pour le PSG d'envoyer un signal fort aux autres grandes écuries européennes et s'affirmer comme un outsider, un concurrent sérieux dans la course à la Coupe aux grandes oreilles. Néanmoins, les principaux cadors présents dans cette C1 rentrent en force de la compétition, à l'image du FC Barcelone, d'Arsenal ou de l'Atlético Madrid qui ont gagné hier soir leurs deuxième match ainsi que du Real Madrid ou de Manchester United, qui ont respectivement étrillé le Galatasaray (6-1) et Leverkusen (4-2) il y a deux semaines. Si le PSG veut se montrer brillant dans cette Ligue des Champions, ses probables adversaires semblent prêt à en découdre.

 

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Semaine décisive pour Laurent Blanc et le PSG

 

Une fois le coup de sifflet final donné ce soir face au Benfica et peu importe le résultat, les joueurs parisiens devront déjà se projeter à dimanche, pour le grand rendez-vous de ce championnat de France. En effet, le PSG se déplacera en terre hostile au Vélodrome pour affronter l'Olympique de Marseille, son meilleur ennemi et concurrent potentiel pour le titre, pour jouer le "Classico". En cas de mauvais résultat ce week-end de l'AS Monaco et ses riches footballeurs - qui bénéficient d'un calendrier allégé en raison de leur absence sur la scène européenne, le club qatarien peut prendre les commandes de la Ligue 1 et frapper un grand coup sur le Championnat de France. Laurent Blanc, qui sera de retour sur ses anciennes terres face à un OM avec qui il a connu la gloire et soulevé la Ligue des Champions en 1993, devra faire face à une équipe doublement motivée entre bousculer son éternel rival pour le dépasser au classement et se placer ainsi dans la lutte pour le titre, mais surtout retrouver le moral après la défaite cuisante subie hier soir face au mur jaune de Dortmund (0-3) en C1. Au Vélodrome, l'OM pourra compter sur la ferveur de ses supporter, qui chercheront à porter son équipe pour la victoire.

 

Tout au long de la semaine, les Parisiens devront apporter la preuve irréfutable de leurs ambitions de titre et devront rester concentrés sur ces deux rendez-vous primordiaux, qui permettront de savoir si le PSG est un club présent dans le grands match ou une équipe qu'il est possible de gêner. Les hommes de Laurent Blanc devront aussi plus que jamais se montrer talentueux non seulement individuellement mais aussi collectivement.

 

Article réalisé en Atelier Journalisme Web, Master Journalisme

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 10:48

La crise couve plus que jamais à Sochaux. Dernier du classement au bout de 7 journées, les Lionceaux ont pris lors du précédent exercice une claque face au promu guingampais (1-5). Accablé par de si mauvais résultats au début de cette saison, son entraîneur, Eric Hély, a aussitôt présenté sa démission et quitté le navire franc-comtois. Comment ce club empblématique du paysage français du football en est arrivé à une telle situation ?

 

La génération 2004 est lointaine

 

Cette année-là, ou plus exactement entre 2002 et 2004, le FC Sochaux-Montbéliard est à son apogée : il termine deux saisons de suite à la 5ème place du championnat de France et se hisse deux fois en finale de la Coupe de la Ligue, qu'il gagne la deuxième année. Le club doubiste est alors promis à un bel avenir et met en avant son vivier de jeunes talents issus du centre de formation, l'un des meilleurs dans l'Hexagone : Teddy Richert, Sylvain Monsoreau, Jérémy Mathieu, Mickaël Isabey, Benoît Pedretti, Jérémy Menez, Pierre-Alain Frau, Santos, sans oublier les Oruma, Pagis, Flachez ou Lonfat qui venait d'autres horizons. Ces jeunes joueurs faisaient des Lionceaux un équipe redoutable et redoutée, capable de gagner contre n'importe quelle formation, en témoigne le trophée soulevé au Stade de France après une épique séance de tirs aux buts face à Nantes en 2004. Cette équipe, historiquement sponsorisée par Peugeot qui possède à Sochaux l'une de ses principales usines en France, avait l'Europe en tête. Mais au fil des années, le club perd ses meilleurs éléments comme rongé par un mal intérieur, en témoigne son lent déclin au classement, mis à part un sursaut en 2007 avec une 7ème place et une Coupe de France soulevée, sous la génération Afolabi, Bréchet, Leroy, Ziani, Pitau, Sène, Quercia, Le Tallec et Brisa, tous les exercices suivants étant synonyme de lutte pour le maintien avec comme seule éclaircie quelques joueurs talentueux (Erding, Boudebouz, Corchia, Perquis, Mathis, Faty, Martin, Maurice-Belay, Maïga). Depuis, Sochaux lutte pour le maintien. 

 

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Rien ne va plus à Soxhaux

 

Sportivement parlant, Sochaux révèle presque chaque année un ou plusieurs nouveaux visages prometteurs, pour la plupart connus des amateurs de Foot Manager. Si de nouveaux talents émergent régulièrement, ceux-ci ne restent pourtant guère longtemps en Franche-Comté, préférant peut-être un climat plus doux que le Jura mais surtout des salaires et des ambitions plus importants. Menez part à la Roma, Monsoreau et Frau ralient les champions de France lyonnais, Pedretti et Oruma s'envolent pour la douceur provençale à Marseille, Jérémy Mathieu part pour Toulouse avant de découvrir l'Espagne tandis que Santos s'y perd. Plus récemment, Mevlut Erding part pour paname, Damien Perquis découvre les joies de la Liga, Marvin Martin rejoint le champions de France lillois, Maïga traverse la Manche et Ryad Boudebouz, dernier en date, s'exile en Corse. Seul Teddy Richert est resté tout le long de sa carrière fidèle aux Lionceaux, jusqu'à ce qu'il raccroche les gants en 2012. Aujourd'hui ne reste plus que quelques jeunes joueurs issus du centre de formation, qui ne parviennent pas, malgré leur talent évident, à sortir Sochaux de l'ombre, ses meilleurs joueurs partant chaque année.

 

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Eric Hély, réaliste, démissionne.

 

Mais le côté sportif est-il la seule raison au lent et visible déclin de la maison sochalienne ? Peu probable étant donné que le club franc-comptois possède, malgré la crise, la 9ème place des budgets des clubs de Ligue 1 avec 40 millions d'euros. Au lendemain de la lourde défaite subie à Guingamp, Eric Hély s'est montré réaliste : "Ca fait 20 mois que je me bats aux côtés du staff technique, des joueurs et des dirigeants. J'ai sauvé le club deux fois mais ce soir, dans l'intérêt du club, j'ai présenté ma démission à ma direction." Démission aussitôt acceptée par le vice-président du club doubiste. Mais quel est l'avenir pour le club champion de France de Ligue 2 en 2001 ? Qui peut remplacer Eric Hély sur le banc de touche et surtout qui pourra inverser la tendance et sauver la peau des Lionceaux ? En attendant de trouver un coach qui accepterait la mission impossible du maintien, on parle de Pablo Correa ou de Frédéric Antonetti, un trio a été nommé à la tête du banc de touche : Omar Daf, ancien défenseur sochalien, Eric Pégorer, entraîneur de gardiens et Bernard Ginès, préparateur physique, Bernard Ghenghini (entraîneur adjoint avec Hély) étant mis de côté. Laurent Pernet, président-délégué du club s'explique sur son choix : "Ces trois personnes géreront l'intérim, la période de temps qui va s'écouler entre maintenant et le moment où nous auront un nouvel entraîneur. Ce sera géré de façon collective, la décision finale étant celle d'Omar Daf.L'épineux problème du FC Sochaux est loin d'être réglé et son avenir parmi l'Elite est aujourd'hui plus qu'incertain, à moins d'une révolution.

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 19:09

Pour le deuxième match de la 5ème journée de Ligue 1, Marseille se déplaçait en terre toulousaine pour rebondir après la précédente défaite contre Monaco au Vélodrome. Au Stadium, c'est le TFC qui a ouvert le score par Wissam Ben Yedder mais l'OM est revenu en fin de match grâce à une tête victorieuse de Lucas Mendes.

 

Après une semaine d'interruption due aux matches internationaux, l'Olympique de Marseille arrive à Toulouse avec un seul mot d'ordre, retrouver le chemin de la victoire et se remettre rapidement de la défaite concédée au Vélodrome contre Monaco (1-2). Pour cela, Elie Baup aligne dans son ancienne arène son onze habituel, excepté André Ayew qui, suspendu, laisse sa place à Florian Thauvin qui fait ainsi ses grands débuts sous le maillot olympien, et Diawara, blessé, remplacé par Lucas Mendes qui sera décisif dans cette rencontre. Un retour en source pour Elie Baup qui a longtemps entraîné le TFC et pour André-Pierre Gignac qui a marqué 24 buts sous les couleurs violettes en 2008-2009. De leur côté, les hommes d'Alain Casanova tenteront de mettre leurs talents en lumière pour contrecarrer les plans de leurs visiteurs et enfin gagner cette saison. Pour cela, Martin Braithwaite et Wissam Ben Yedder constitueront le duo offensif, avec Oscar Trejo en soutient. Tous les moyens sont bons pour le TFC pour faire oublier le mauvais début de saison mais surtout pour s'extirper de la dernière place au classement.

 

Dans cette optique, Toulouse montre un visage solide et volontaire. À de nombreuses reprises en début de rencontre, les Violets ont eu l'occasion de trouver la faille avec un jeu de couloir fluide et un Braithwaite redoutable. Dès la 7ème miniute, le centre de Chantôme frôle la tignasse de l'international danois qui voit son ballon détourné sur le fil par Morel. Présent dans tous les coups, Pavle Ninkov a montré toute l'étendue de son talent et de sa vitesse dans le couloir droit, jusqu'à tenter sa chance à deux reprises. Derrière, Aymen Abdennour assure et s'impose comme un mur infranchissable pour un Thauvin muet. Par deux fois, le capitaine breton du TFC, Etienne Didot,  a pris ses responsabilités par des frappes à l'entrée de la surface. Mais en face, Steve Mandanda et Nicolas Nkoulou font le métier pour éviter le pire. De son côté, Ahamada se montre très rassurant dans sa surface et n'hésite pas à prendre un envol incroyable pour faire respirer sa défense, sans doute aussi pour la photo. En face, Marseille se montre à l'aise collectivement et très entreprenant mais vendange ses occasions à l'image de Morel, Gignac et Payet qui ne trouve pas la faille, le dernier se montrant trop gourmand. À défaut d'être très intense, ce match montre une lutte pour la possession et deux équipes capables de trouver la faille à n'importe quel moment.


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L'OM revient au caractère (source photo : om.net)

 

Au retour de la pause, Marseille décide de mettre le pied sur l'accélérateur mais la frappe puissante de Payet plein axe ne trouve pas le cadre (50'). Très vite, l'OM s'éteint et les locaux en profitent pour poser le pied sur le ballon sans pour autant se procurer beaucoup d'occasions. Le régime diminue au fil des minutes mais peu après l'heure de jeu, Toulouse va concrétiser sa domination par l'ouverture du score, placée sous le signe du collectif. Oscar Trejo réalise une passe précise et lance en profondeur Braithwaite à la limite du hors-jeu, se retrouvant seul face à Mandanda. Sur sa droite, il trouve Ben Yedder libre de tout marquage et lui remet le ballon, l'espoir n'ayant plus qu'à pousser le ballon (1-0, 66'). Quelques minutes plus tôt, Ben Yedder lui-même a empêché l'OM d'ouvrir la marque, repoussant la tête de Lucas Mendes sur corner. Elie Baup décide d'apporter de la fraîcheur avec les entrées de Saber Khalifa et de Jordan Ayew à la place de Payet et de Thauvin, qui n'aura pu montrer grand chose à part quelques dribbles et accélérations. À force de patience et de maîtrise du jeu, les Olympiens vont finir par trouver la faille sur coup de pied arrêté. Dans les dernières minutes, Mathieu Valbuena profite d'un coup-franc bien placé côté droit pour placer son centre sur la tête croisée rageuse de Lucas Mendes, qui trouve cette fois-ci le chemin des filets (1-1, 90') et permet à Marseille d'arracher le nul.

 

Fidèles à leur habitude, les Marseillais ont su revenir au caractère pour aller chercher ce résultat face à un TFC qui ne démérite pas au vu du talent et de la maîtrise collective montrés par ses joueurs. Même s'ils sont invaincus à domicile cette saison au Stadium, les homes d'Alain Casanova n'ont guère été aidés par la chance et courent toujours à la recherche d'une première victoire tandis que l'OM retrouve de son côté le sourire tout en montrant sa force de caractère, à quelques jours de son premier match de Ligue des Champions face au Arsenal d'Özil et de Giroud, une toute autre histoire à écrire.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 16:04

Enfin. Enfin l'Équipe de France retrouve à la fois le chemin des filets et de la victoire. En Biélorussie, dans un scénario digne des grands films d'Hollywood ou d'un épisode d'Olive et Tom, la folie en moins, les hommes de Didier Deschamps sont allé chercher une victoire déterminante sur la route du Brésil, qui pour autant est loin d'être rassurante. La question qui domine les esprits après ce succès laborieux est simple : les Bleus sont-ils capables de se qualifier ?

 

Jamais les Bleus n'avaient été aussi inefficaces dans leur histoire que sur ses cinq derniers matches. Aucun buts, du jamais vu depuis 1904 et plus de 500 minutes du mutisme face aux cages, record datant de 1924 battu après 20 minutes de jeu en terre biélorusse. Le scénario catastrophe se dessine après une demi-heure de jeu dans le stade survolté de Gomel : la Biélorussie ouvre le score, bien aidé par une boulette inhabituelle d'Hugo Lloris, prémisse d'une mauvaise soirée. À la mi-temps, les murs du vestiaire du petit stade ont dût trembler : la France est en très mauvaise posture, à portée de point de son futur adversaire finlandais. Revenus sur le terrain, les Bleus ont la chance dans leur camp. Peu après l'entame, penalty. Ribéry, fort de son titre de joueur UEFA de l'année, prend ses responsabilités et ne laisse aucune chance au portier biélorusse. Fin du mutisme mais 10 minutes après, les locaux marquent de nouveau, d'une frappe lointaine touchée par Lloris. À ce moment du match, les médias auraient fait du gardien de Tottenham leur choux gras le lendemain et la catastrophe semble inévitable. Mais la lucidité quitte peu à peu la sélection biélorusse et l'équipe de France s'infiltre en camp adverse. Contrairement à l'échec de Napoléon dans sa campagne de Russie, les Bleus ont pris le taureau par les cornes pour marquer 3 buts en 10 minutes, par Ribéry, Nasri - tout juste entré en jeu - puis Pogba. Sans talent mais avec un certain soulagement, les Bleus repartent de Gomel avec trois points décisifs, assurant une qualification aux barrages, peu importe le résultat lors de la réception de la Finlande le 15 octobre prochain.


Certes, la France à inscrit 4 buts en Biélorussie, une très bonne chose pour la confiance. Mais au regard des noms des buteurs, pas le moindre attaquant. Pourtant, les Bleus ont du talent à revendre dans ce secteur mais entre un Benzema en manque de confiance et un Giroud en manque de repères, le problème semble être loin d'être résolu. Toute bonne équipe à un grand attaquant. L'Italie a Balotelli, l'Angleterre a Rooney, la Suède a Ibrahimovic, le Portugal a Cristiano - même s'il n'est pas attaquant à l'origine, l'Espagne a David Villa et les Pays-Bas ont Robin Van Persie. Les Bleus cherchent leur attaquant. Karim Benzema possède un talent incontestable et est capable d'enchaîner les buts. Néanmoins, il est loin le temps de l'Olympique Lyonnais. Il est de moins en moins décisif et vendange ses occasions. Il a la volonté mais plus les matches avancent, plus le joueur du Real doute. Au point de ne plus marquer avec l'équipe de France depuis 1217 minutes. Son talent lui a permis d'avoir la confiance - pour certains entêtée - de son sélectionneur jusqu'à hier soir. Benzema mis sur le banc, c'est à Olivier Giroud, plus en réussite à Arsenal avec un début de saison correct (3 buts en Premier League), qu'est revenu la responsabilité de la pointe, le jeu aérien en plus. Pourtant, le Frenchie ne s'est pas vraiment montré plus déterminant face à la Biélorussie que lors de ses bouts de match en Géorgie ou contre l'Espagne. Toujours pas d'attaquant mais le principal est là, les Bleus sont deuxièmes.

 

Les barrages, 20 ans après la Bulgarie


Mais tout reste à faire pour l'équipe de France : passer les barrages. En 2009 déjà, les Bleus sont passés tout près de l'élimination face à une généreuse et talentueuse Irlande, jusqu'à ce qu'une main de Thierry Henry ne permette à Gallas d'envoyer les bleus en Afrique du Sud pour un mondial qu'il est préférable d'oublier. Cette année, malgré son terrible classement FIFA (23ème), la France devrait figurer parmi les têtes de série et éviter des équipes du calibre du Portugal, de la Suède ou de la Croatie. Rien n'est joué dans les autres groupes, la lutte pour la deuxième place étant très serrée. Parmi les adversaires possible des Bleus, la Bulgarie. Si elle n'a qu'un point d'avance dans son groupe sur le Danemark et si elle vient à affronter les Français dans ces barrages, on reviendrai alors 20 ans en arrière, au mauvais souvenir des joueurs des Balkans qui ont infligé une gifle à la génération Papin, privant la France du mondial américain en 1994. Mais peu importe le futur adversaire, Didier Deschamps devra trouver la bonne clé pour passer sereinement cette épreuve pour s'envoler vers le Brésil. Les Bleus devront montrer un autre visage, à la fois plus conquérant mais aussi plus rassurant et surtout plus plaisant, agréable. Bétonner le couloir gauche, avec des Evra et Clichy défaillants sur les dernières sorties mais surtout résoudre l'épineux problème de la pointe, sans laquelle le France ne pourra pas toujours sauver les meubles. Si les Bleus rééditent les mêmes performances sportives et montrent les mêmes qualités de jeu que précédemment, la qualification risque d'être compliquée, les plus pessimistes - Jean-Michel Larqué entre autres - estimant qu'ils n'ont que 10% de chances de passer.

 

Est-ce que la version Didier Deschamps de l'équipe de France sera capable de puiser dans les même ressources que contre la Biélorussie pour aller chercher des victoires précieuses pour la qualification ? Les attaquants arriveront-ils enfin à trouver le chemin des filets ? Si la route vers le Brésil se dégage, seront-ils capable de faire oublier les dernières compétitions et iront-il loin ? Toutes ces questions se posent légitimement au vu de la qualité et l'engagement proposées par l'équipe de France actuelle. Faut-il éloigner certains vieux éléments pour injecter des nouveaux pions capables de déplacer des montagnes ? Un premier pas est fait avec Paul Pogba qui, malgré sa prestation moyenne en Biélorussie, fait partie des fondations de l'équipe de France de demain. Demain commence aujourd'hui.

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 23:34

L'objectif de l'Olympique de Marseille version 2013-2014 est clair, c'est droit au but. Avec Gignac à la pointe de l'attaque, Mathieu Valbuena comme meneur de jeu, puis André Ayew et Dimitri Payet sur les côtés, Élie Baup souhaite voir son équipe encore plus incisive face aux buts qu'auparavant. Tout juste promu avec le titre de vice-champion de France de Ligue 2, l'En Avant Guingamp se révélera comme la première victime de l'ambition affichée de l'OM de faire partie de la course au podium.

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Payet assume son rôle de leader

 

La confrontation a débuté sur les chapeaux de roue pour les Olympiens puisqu'en à peine 5 minutes, le canonniers ont déjà troué la défense bretonne et mènent 2-0 par André-Pierre Gignac (1-0, 2') et Dimitri Payet (2-0, 4') qui brille déjà sous ses nouvelles couleurs. Entre deux actions bretonnes, le Réunionnais se fait plaisir et y va de son doublé après un cafouillage dans le navire guingampais, tel un renard des surfaces (3-0, 16'). En à peine plus d'un quart d'heure, l'OM refroidit les ardeurs des promus, impuissants face à la qualité offensive et à l'agressivité de leurs premiers adversaires dans ses opportunités de but. Il faut dire que cette équipe bretonne n'est que peu expérimentée malgré la présence de vieux briscards comme Lionel Mathis ou Thibault Giresse. Dépassés, les joueurs de Jocelyn Gourvennec subissent les assauts répétés de ceux d'Élie Baup. Comme lors des matches de préparation, Mathieu Valbuena est partout et contribue à chaque action, frôlant même parfois le but. Le match se temporise et l'OM fait le choix de maîtriser sa rencontre pour se mettre à l'abri d'un retour de l'EAG en seconde période. Si les Marseillais ont démarré tambours battants, les défenseurs olympiens n'ont pas été exampts de tous reproches et ont été quelque peu gênés par la volonté de l'En Avant de rattraper leurs erreurs commises en début de match, en s'appuyant notamment sur Mustapha Yatabaré, meilleur buteur de Ligue 2 la saison passée.

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Le Chat assure et rassure

 

La vivacité des attaquants bretons bouscule une défense un peu déséquilibrée, qui doit faire face pendant quelques minutes à une forte pression des Bretons. Si les Guingampais parviennent à produire du jeu et à amener le danger face aux buts de Steve Mandanda, déjà dans le coup à peine la saison lancée, ils ne parviennent pas à trouver la faille. Les défenseurs olympiens sont encore à la recherche d'automatismes, de repères, Benjamin Mendy - à l'origine d'un des buts marseillais - jouant son premier match de Ligue 1 et Souleymane Diawara étant de retour aux affaires. Les cicatrices des matches de préparation ne sont pas refermées mais elles sont quelque peu atténuées par la qualité offensive impressionnante montrée par les artilleurs marseillais et la maladresse des attaquants guingampais. Au retour des vestiaires, les Bretons ont copié sur le début de match tonitruant des Marseillais en se montrant très incisifs à l'avant mais ont dû faire face à un Steve Mandanda solide et serein. Les démons des matches de préparation reviennent et Diawara, malgré sa grande expérience, est pris de vitesse par Yatabaré qui s'effondre et obtient un penalty. Une nouvelle fois, le portier international s'interpose et empêche les Bretons de revenir au score, du moins momentanément (51'). Alors que les locaux se montrent plus présents, la défense marseillaise commence enfin à trouver ses repères, se montrant plus efficaces dans les derniers gestes ainsi que dans la relance. Mais cela ne dure pas longtemps et les Guingampais profitent d'une mésentente à l'arrière pour réduire la marque par l'inévitable Yatabaré (1-3, 74').

 

Si Mustapha Yatabaré à lui seul aurait pu permettre aux Bretons de sauver la mise avec un but et deux très grosses occasions, Guingamp n'a pas réussi à accrocher le train fou de l'Olympique de Marseille qui a quasiment assuré sa victoire dans le premier quart d'heure après une impressionnante succession d'assauts. Les hommes d'Élie Baup, notamment ses recrues Payet, Imbula et Mendy, ont maîtrisé leur sujet mais doivent encore se renforcer à l'arrière au vu des occasions concédées durant le match et ce penalty sauvé par un Steve Mandanda au sommet de sa forme.

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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 22:51

Attendu au tournant pour le lever de rideau du championnat de France 2013-2014 à Montpellier, le Paris Saint-Germain doit assumer son rôle d'ultra-favori. Laurent Blanc avait fort à faire sur ses anciennes terres pour sa première sortie, qui s'est conclue, dans un match sous le signe de la tension, par un résultat nul.

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Comme l'année dernière, Maxwell marque contre Montpellier

 

Les déplacements à Montpellier ne sont jamais faciles,cette jeune équipe étant réputée pour son jeu à la fois physique et généreux. Malgré le départ de l'un de leurs principaux éléments, Younes Belhanda, le club languedocien a bien révisé cet été avec son nouveau prorfesseur, Jean Fernandez. Après avoir attentivement analysé le jeu du PSG made in Laurent Blanc, les Montpelliérains, Rémy Cabella en tête, ont su tenir la dragée haute aux champions de France en titre. Dès le début de la rencontre et pendant une trentaine de minutes, ils ont exercé une pression importante sur leurs adversaires du soir, gênant les transmissions parisiennes dans l'axe et les poussant à commettre des déchets techniques et quelques fautes. L'entrée en jeu d'Edinson Cavani n'a pas changé la donne même si le PSG s'est montré plus entreprenant en profitant de la fatigue des Montpelliérains ainsi que de la supériorité numérique dans les dernières minutes, sans montrer de grande sérénité dans ses actions, à l'image de Jallet auteur d'un contrôle aérien impressionnant suivi d'un centre totalement dévissé. 

 

Le match s'est soldé par un match nul 1-1, même si les hommes de Jean Fernandez auraient mérité mieux au vu de la physionomie du match et de leur résistance face aux Ibrahimovic, Lavezzi et Cavani. C'est bien les Montpelliérains sui les premiers trouvent la faille dès la dixième minute de jeu, en plein dans leur temps fort, par l'inévitable Rémy Cabella, resté à La Paillade malgré les convoitises. Il faudra attendre 50 minutes pour voir les Parisiens revenir à hauteur, tant bien que mal, grâce à une frappe rageuse de Maxwell sur une tête d'Ibrahimovic. Les buteurs sont les mêmes que lors du précédent Montpellier-PSG mais le score aurait pu basculer de part et d'autre. Bien parti en profondeur, Cabella a donné des frissons à la Mosson avec une frappe à ras-terre non cadrée. Côté parisien, c'est en fin de match qu'il y a eu deux grosses occasions de provoquer un hold-up, par Cavani à bout portant puis par la tête de Rabiot en toute fin de match, face à un Jourdren héroïque sur sa ligne.

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Ibrahimovic passeur mais pas buteur

 

Cette rencontre s'est déroulée sous haute tension. Gênés, les Parisiens se sont montrés crispés, nerveux tout au long de leur rencontre, répondant à la pression et aux provocations montpelliéraines. Fidèles à leur habitude, les Languedociens ont également commis de nombreuses fautes plus ou moins graves. Le jeu était haché et Lionel Jaffredo, l'arbitre du match, a organisé une distribution de bicottes et n'a pas laissé son sifflet reprendre son souffle. Côté parisien, on en a désormais l'habitude, le nerveux Marco Verratti a été sanctionné au bout de trente minutes pour l'ensemble de son oeuvre. Se sentant lésés, les joueurs parisiens ont longuement discuté pendant la mi-temps avec le corps arbitral, image aussi habituelle. Du côté de Montpellier, c'est El Kaoutari qui s'est montré trop nerveux. Perdant de lucidité, l'international marocain reçoit en l'espace de dix minutes deux cartons jaunes, rentrant donc aux vestiaires avant les autres. Un match très tendu donc des deux côtés, sans débordements pour autant.

 

En attendant les autres rencontres de la 1ère journée ce week-end, le PSG n'a pas su enchaîner après sa victoire en Trophée des Champions avec un difficile retour à la réalité du championnat de France, dans lequel le club de la capitale s'est montré crispé par l'enjeu. Il y a encore beaucoup de travail pour Laurent Blanc afin de défendre le titre mais le Président compte sur les stars parisiennes comme sur les jeunes, à l'image de Rabiot et Ongenda qui ont pris part au lever de rideau, pour accomplir cette longue mission.

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 22:12

Pour commencer, un chiffre : 29. C'est le nombre de buts inscrits dans ce coup d'envoi de la saison dans l'étage inférieur avec des scénarios de folie et des coups de maître, alors que seuls huit matches ont été joués, en attendant Nancy-Auxerre ce samedi et Lens-CA Bastia ce lundi.

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 Rothen et Caen déjà dans le coup

 

Les relégués dans la douleur

Dur retour à la réalité de la Ligue 2 pour le Stade Brestois et Troyes, qui ont pourtant leur carte à jouer dans cet exercice. En déplacement chez des adversaires pourtant modestes, les deux formations sont pourtant accrochées. Dans une rencontre longtemps amorphe, Troyes a vu Niort dominer au tableau d'affichage à 10 minutes de la fin avant de réagir difficilement en égalisant dans les dernières secondes par Rincon. Pour les Brestois, serins leaders à la pause face à Châteauroux, le match a tourné à la folie. Les locaux ont renversé la tendance et mènent 2-1 à l'heure de jeu. Les hommes d'ALex Dupont se sont remobilisés et ont repris l'avantage à 15 minutes de la fin de la rencontre, avant de Denys Bain ne donne le point du match nul aux Castelroussains.

 

Les nouveaux patrons ?

Ce soir, deux équipes qui jouaient la montée la saison passée se sont montrés en cette première journée comme des patrons. Du côté d'IStres, Angers a fait des étincelles avec sa recrue Ludovic Gamboa. Un but et deux passes décisives, tel est le bilan très prometteur de l'ancien lavalloi qui permet à Angers de l'emporter 4-2 au Stade Parsemain et de prendre seul la tête du classement dès le lever de rideau. Dans le choc de la soirée contre Dijon, Caen s'est montré à son avantage avec ses prometteuses recrues, presque toutes à l'origine des buts de ce match, Jérôme Rothen en tête de file. L'ancien parisien à la passe, le vieux briscard Duhamel puis le jeune et talentueux Jonathan Kodjia ont permis aux Normands de s'imposer 3-1 face à une équipe dijonnaise qui ne démérite pas et qui a marqué au passage un très joli but par le biais de Thomas Guerbert.

 

La sensation Créteil

Ils sont sruvolé le championnat de National la saison passée en terminant champion. Créteil était attendu au tournant et ont surpris tout le monde en s'imposant 3-2 dans un déplacement très difficile déplacement en terre nîmoise. Pourtant menés 1-0, les Franciliens y sont allés à leur forte mentalité pour inverser la vepeur et mener jusqu'à deux buts d'écarts à un peu plus de 15 minutes de la fin du match. Après le deuxième but refusé puis accepté, les joueurs de Jean-Luc Vasseur ont tenu tant bien que mal à la pression exercée par les locaux pour partir de Nîmes avec les trois points et un excellent début de saison. Une autre promu jouait ce soir, le FC Metz. Très attendus, les Lorrains ont été auteur d'un match très crispé face à un Stade Lavallois tout aussi timide. Pourtant, les Messins se sont imposés au bout du temps additionnel de la rencontre pour finalement l'emporter par 1 but à 0, grâce à Gaëtan Bussmann.

 

Arles et Clermont gagnent

Arles-Avignon est également à surveiller de près même si leurs adversaires adversaires du soir du Havre n'étaient pas encore à la hauteur des espoirs placés en eux. Les Provençaux l'ont aisémentremporté 2 buts à 0. Très attendu avec leurs nouveaux dirigeants et leurs nouveaux joueurs en provenance de Corse, Tours n'a pas réussi é créer l'exploit à Clermont. Défaits 2-1, les hommes d'Olivier Pantaloni ont pourtant tenu en échec les Auvergnants - qui ont terminé la rencintre à 10 contre 11 suite à l'exclusion d'Ekobo - avant que le talentueux Hugo Vidémont ne réalise un très bon travail dans la surface pour donner la victoire aux siens.

 

En bref, une première journée folle avec des buts extraordinaires et des rebondissements qui font penser à une fin de saison plutôt qu'au lever de rideau d'un championnat. Nancy, Auxerre et Lens sont prévenus, la Ligue 2 version 2013-2014 devrait être haute en couleurs et riche en retournements de situations avec déjà quelques joueurs à surveiller de près.

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 23:18

Dans un match intense et face à une valeureuse équipe du Grasshoppers Zurich, Lyon s'en est remis sur l'inévitable patte de Clément Grenier qui sur coup-franc a donné la solution aux Gones en déposant le ballon sur la tête de Milan Bisevac (65ème minute). Pour sa première sortie de la saison, Lyon s'impose donc un à zéro pour le compte du match aller du tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le retour se jouera le 6 août prochain à Zurich et Lyon devra s'attendre à une rencontre encore plus difficile en terre suisse mais a pris une bonne option pour la qualification.

 

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Crédit : Icon Sport

 

Tandis que les autres clubs français sont encore en train de répéter leurs gammes en match amical, le club de Rémi Garde joue ce soir son premier match de la saison, comptant pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Lyon accueille dans un Gerland survolté le Grasshopper Zurich, vice-champion de Suisse. Avec une équipe équilibrée à tous les étages, notamment en attaque avec une association inédite entre Lacazette, Lisandro et Danic, Lyon a su contourner les difficultés imposées par les Suissesc pour s'imposer. Encore une fois, c'est Clément Grenier qui s'est imposé comme le maestro de la soirée, montrant ses qualités de frappeur de coup-francs. Après deux tentatives cadrées mais détournées par Burki en fin de première période, c'est sur un coup de pied excentré que le milieu de terrain délivre Gerland et offre la victoire aux Lyonnais. La Ligue 1 est prévenue, Grenier est plus fort que jamais.

 

Dès l'entame du match, les Suisses montrent une grande solidité en se montrant pressants, étouffants et agressifs sur la récupération. Très bien en place, le Grasshopper laisse paraître un mur infranchissable lors des phases défensives, que les Lyonnais ont du mal à franchir. Encore tout frais pour leur premier match de la saison, les Gones se montrent fébriles et concèdent plusieurs corner de rang. À deux reprises, les Suisses sont passés tout près de l'ouverture du score, la reprise de volée de Lang (16') et la tête de Gashi (24') trouvant respectivement poteau et transversale. Libre de tout marquage sur un énième corner, Vilotic ne trouve lui pas le cadre (39'). Assez étouffés en début de match, les Lyonnais posent le pied sur le ballon et cherchent à constuire leurs actions par des jeux courts. Lacazette est le premier à se montrer dangereux par le biais d'un lob qui échoue de peu à côté du cadre (25'). Il y a beaucoup d'impact physuque dans l'entre-jeu, laissant place à un jeu haché, à l'image du carton jaune concédé par Gonalons (41'). Poussés par un Gerland en feu, les Gones sont tout près de l'ouverture du score grâce à une tête plein cadre de Lacazette, détournée par Burki. En fin de première mi-temps, Clément Grenier à l'occasion de se faire plaisir avec deux coup-francs (43', 45'). Ses deux tentatives sont cadrées mais le portier suisse a toujours été sur la trajectoire. 

 

La tension monte d'un cran en ce début de 2ème période. Le Grasshopper se montre une nouvelle fois solide et collectif, ne laissant que peu d'opportunités à un OL quelque peu nerveux. Néanmoins, Lyon se procure une première vraie occasion par le biais d'une reprise de volée de Lacazette à l'entrée de la surface, détournée en corner (53'). Pour ce premier match de la saison, les Gones montrent des mouvements intéressants mais doit encore trouver quelques automatismes pour concrétiser leurs actions. La fatigue commence à se sentir côté suisse et les Gones mettent le pied sur le ballon. Dans une ambiance survoltée, sur un coup-franc excentré côté droit, Grenier trouve enfin la faille et permet à Milan Bisevac d'éclater le verrou suiss d'une tête imparable (1-0, 65'). Avec la sortie de Malbranque pour Fofana, Rémi Garde opte pour une solution défensive pour maintenir l'avantage au score. Le Grasshopper tente crânement sa chance en se procurant quelques occasions, à l'image de la tentative de lob à 50 mètres de Salatic (71') ou encore de la frappe de Gashi qui frôle la transversale (77'). Poste pour poste, Gaël Danic laisse sa place à Yoann Gourcuff, annoncé à Lorient. Mais l'entrée en jeu de ce dernier ne changera pas la physionomie de la fin de la rencontre, qui se termine sur un difficile mais convaincant 1-0.

 

Après des débuts délicats, les Lyonnais ont su imposer leur rythme au fil de la rencontre pour contourner ce mur suisse et le franchir de manière progressive, en cherchant les coup-francs, le spécialité de Clément Grenier qui à permis d'ailleurs aux Gones de l'emporter. Une victoire logique tant les Lyonnais ont maîtrisé leur match si ce n'est sur des situations très délicates, avec quelques réglages à effectuer avant le match retour la semaine prochaine en Suisse.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 14:31

À désormais deux semaines de la reprise du championnat de France après un début d'été agité sur le marché des transferts, la Ligue 1 se prépare à une saison qui risque d'affoler les statistiques et de multiplier les rebondissements sur tous les fronts. Tout le monde s'accorde à dire que le Paris Saint-Germain et l'AS Monaco vont se battre pour le titre de champion de France grâce à leurs effectifs 5 étoiles et valant des millions et des millions de roubles ou de pétro-dollars. La hausse brutale du niveau du championnat de France avec ces clubs aux budgets illimités pourraient bien pimenter la Ligue et permettre à certains clubs de se battre pour une place sur le podium ou pour l'Europe, avec des joueurs de qualité bien suppérieure comparé aux précédente saison.

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Payet, le nouvel homme fort du Vélodrome

 

En effet, l'Olympique de Marseille, vice-champion de France en titre pourrait bien jouer les troubles-fête en se révélant comme un outsider de première classe. Avec l'arrivée de Dimitri Payet en grande pompe sur la Canebière, l'OM promet de composer avec une attaque de feu, notamment dans les couloirs en association avec Valbuena et Gignac à la pointe de l'attaque si toutefois il reste. Autre bonne surprise, l'arrivée du jeune Gianelli Imbula. L'un des meilleurs joueurs de Ligue 2 la saison passée et grand artisan du retour de Guingamp en Ligue 1, le jeune milieu de terrain se montre confiant pour la saison à venir. En conservant ses principaux cadres que sont André Ayew, Mathieu Valbuena (convoité par Barcelone), Benoît Cheyrou ou encore Nicolas Nkoulou, l'OM d'Élie Baup fait le pari de la continuité et de la jeunesse, puisqu'un jeune défenseur prometteur arrive du Havre pour concurrencer Jérémy Morel sur le côté gauche.

 

Si l'OM veut rester sur la même dynamique que la saison précédente, l'Olympique Lyonnais a sa carte à jouer malgré les difficultés financières que connaît le club de Jean-Michel Aulas. Malgré un recrutement soft avec les arrivées de Gaël Danic - en prévision d'un départ de Gourcuff - et de Miguel Lopes en prêt en provenance du Sporting Portugal, les Gones et ses jeunes pousses prometteuses ont tout à gagner. Lyon peut compter sur la fidélité et la volonté inconditionnelle de jeunes talents comme Anthony Lopes, Samuel Umtiti, Mehdi Zeffane, Rachid Ghezzal, Clément Grenier - auteur d'un but magnifique face au Real Madrid en match amical, Yassine Benzia et Anthony Lacazette. Si l'expérience n'est pas forcément leur point fort, leur solidarité peuvent permettre au Lyon de Rémi Garde de faire bouger des montagnes pour aller chercher une place européenne au terme de la saison.

 

Les deux olympiques étant de possibles candidats aux places sur le podium, il leur faudra se méfier des autres outsiders prêts à en découdre. Auteur d'une remarquable 4ème place obtenue à l'ultime journée, l'OGC Nice de Claude Puel et son jeune effectif auront la lourde tâche de confirmer leur bonne dynamique dans leur nouvel et flambant neuf écrin de l'Allianz Riviera. Après avoir perdu Kevin Anin, tétraplégique suite à un accident de la route, les Aiglons ont recruté le jeune et talentueux Nampalys Mendy tout droit venu de Monaco, la porte à côté. Mais les Niçois pourraient avoir du mal a conserver certains de leurs principaux éléments cet été comme Dario Cvitanich, qui a fait forte impression pour sa première saison européenne et Civelli, convoité en Italie - il devrait malgré tout rester. Candidats déclarés à l'Europe, le Gym aura fort à faire avec les autres prédentants à l'Europe.

 

Le LOSC est déçu. Après la terrible désillusion de la non-qualification à la Coupe d'Europe au terme de la dernière journée, Lille se prépare à un nouveau cycle. Arrivée en provenance de Bastia et prêté cet hiver au club corse pour la fin de saison, Florian Thauvin n'est plus si sûr d'avoir fait le bon choix. Après une tentative de bras de fer pour rejoindre Marseille et une augmentation de salaire, le jeune champion du monde U20 garde le cap au Nord. Après avoir perdu plusieurs éléments importants comme Aurélien Chedjou et Dimitri Payet, ainsi que de Rudi Garcia, qui a emmené le LOSC sur le chemin de a gloire en 2011, René Girard devra composer avec beaucoup de jeunes espoirs et d'autres joueurs à venir pour faire revenir Lille sur le chemin de l'Europe et il semble au moins pouvoir compter sur Salomon Kalou, Rio Mavuba et Florent Balmont, les hommes forts des Dogues.

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Les Verts et François Clerc devront se passer d'Aubameyang

 

Saint-Étienne n'a pas changé de coach mais doit tourner une page. Qualifié pour l'Europa League grâce à sa victoire en Coupe de la Ligue - premier trophée depuis 32 ans, l'ASSE doit désormais faire sans Aubameyang, parti à Dortmund et Brandao, qui pourrait ne pas revenir au Forez. Sans non plus Yohan Mollo que Nancy avait prêté, le club lorrain se montrant trop gourmand pour vendre l'ailier. Pour rester sur une dynamique positive cette saison, les Verts espèrent que les nouveaux éléments comme Paul Baysse et Benjamin Corgnet sauront combler tout ces départ. Avec l'arrivée en prêt d'Ibrahim Sissoko, ils espèrent là avoir trouvé le successeur de PEA mais espèrent aussi pouvoir recruter un buteur de haut niveau et pas trop coûteux pour assurer en Europe. Le chemin risque d'être long cette saison pour les Stéphanois.

 

D'autres équipes revenchardes sont à prendre en compte dans la lutte pour la Coupe d'Europe cette année. Que ce soit par le biais du championnat ou par celui d'une coupe, les clubs comme Bordeaux, Rennes, Toulouse et Montpellier désirent faire partie des troubles-fête et des candidats sérieux à une bonne place au classement au terme de la saison. Avec Philippe Montanier à la tête, le club breton à de bonnes raisons d'espérer faire quelque chose de concret avec des éléments à venir qui pourrait faire renaître le Stade Rennais. Bordeaux est réputé pour ses matches nuls mais peut compter sur ses éléments offensifs (Saivet, Diabaté, Maurice-Belay) et son entre-jeu de fer pour aller chercher mieux que la 7ème place décrochée précédemment. Nostalgique de son titre obtenu en 2012 au nez et à la barbe du PSG, le MHSC de Louis Nicollin change d'ère. Exit René Girard parti pour Lille, Montpellier espère avec Jean Fernandez et quelques éléments fidèles comme Rémy Cabella ou Benjamin Stambouli revenir sous les feux des projecteurs pour se faire une place européenne ou pourquoi pas réitérer l'exploit de 2012. Toulouse, désormais abonné au ventre mou du classment, compte s'appuyer sur ses jeunes et toujours aussi talentueux joueurs, Wissam Ben Yedder, la pépite de la Ville Rose, en tête d'affiche pour une bonne place parmi les meilleurs buteurs et pourquoi pas une qualification coninentale.

 

 

Evian, Lorient et Reims eux ne devraient pas connaître trop de difficulté pour terminer dans le milieu du classement. Pour les Merlus, les arrivées de Raphaël Guerreiro et de Vincent Aboubakar sont un pari sur l'avenir. Si Jérémie Aliadière reste, ils auront à leur disposition un buteur en or pour perturber la lutte européenne des gros clubs, comme ils l'ont déjà démontré par le passé. Evian, c'est l'équipe que personne n'attend. Pourtant, son effectif est à la fois solide et solidaire. Capables de passer à côter de leur rencontre, ils peuvent également briller de mille feux et si Saber Khlifa reste et est associé à Nicolas Benezet juste derrière lui, l'ETG a toutes ses chances de réussite. Du côté de Reims, là encore un pari sur l'avenir. Celui-ci devrait se montrer payant. En conservant des joueurs importants comme Mandi, Krychowiak, Pereira, Cortet et De Préville et en faisant venir des talents d'autres horrizons comme Oniangué (Tours), Mads Albaek (Midtjylland) et Eliran Atar (Tel-Aviv), les Rémois peuvent créer la surprise.

 

Dans le sens inverse, la lutte pour le maintien promet d'être âpre et ardue, même si quelques uns peuvent espérer faire mieux qu'un sauvetage de dernière minute. Comme les clubs corses par exemple. Ajaccio et Bastia se montrent très actifs sur le marché des transferts et multiplient les bonnes affaires - d'un point de vue financier pour le moment. Pour les uns au sud, les arrivées de Bonnart, Dielna et Hengbart montrent une volonté de solidifier les arrières. Plus au nord, on note les arrivée de Diakité, Raspentino, Keserü et un retour au pays de Modesto. Là aussi il y a une volonté de renforcer un secteur défensif à la peine la saison dernière mais aussi de faire émerger de nouveaux talents aux avant-postes.

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La saison risque d'être longue dans le Doubs

 

Quant aux autres, Guingamp, Nantes, Sochaux et Valenciennes, la saison pourrait se montrer longue malgré la qualité évidente de certains de leurs éléments. Du côté de l'En Avant, on compte - s'il ne s'en va pas - sur Yatabré, meilleur buteur de Ligue 2 la saison passée ainsi que sur quelques joueurs venus de l'étage inférieur comme Sorbon, Langil ou Beauvue. Il est loin d'être impossible de voir les Bretons faire l'ascenseur. Même situation pour Nantes, qui vient de retrouver l'élite après des années de purgatoire. Le recrutement latin laisse quelques espoirs mais posent aussi quelques questions sur leur niveau pour la Ligue 1. Au fil des années, Sochaux et Valenciennes ont perdu un par un leurs meilleurs éléments. Si Valenciennes a réussi à avoir la dragée haute avec sa 11ème place, la perte de Gaël Danic pourrait changer la donne. Malgré tout les Nordistes ont réussi quelques beaux coups sur le mercato en recrutant notamment l'international roumain Chitu, qui aura la lourde tâche de faire oublier Danic. À l'agonie depuis deux saisons, Sochaux risque de ne pas passer de très bons moments cette année. À moins d'une belle réaction d'orgueil et l'éclat de quelques éléments prometteurs au cours de la saison, l'avenir du FCSM en Ligue 1 est loin d'être rose.

 

Pronostic :

1- Paris

2- Monaco

3- Marseille

4- Lyon

5- Lille

6- Nice

7- Saint-Étienne

8- Montpellier

9- Bordeaux

10- Rennes

11- Lorient

12- Toulouse

13- Evian

14- Reims

15- Ajaccio

16- Bastia

17- Valenciennes

18- Sochaux

19- Nantes

20- Guingamp

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 09:35

10 ans déjà. 10 ans - ou moins officiellement 11 ans - que So Foot parle chaque mois du vrai football. Celui des passionnés. Celui des quartiers difficiles. Celui des supporter. Le seul magazine de football qui consacre moins de temps à ce qui se passe pendant les 90 minutes d'un match. Le seul magazine qui n'hésite pas à faire de Tony Vairelles sa couv'. Je ne suis abonné à So Foot seulement que depuis quelques mois - shame on me et merci au passage pour le maillot vintage de Naples floqué Maradona, qui ne m'a pas donné la même main dorée mais qui me permet de faire de la pub à Buitoni. Promis, dans 10 ans je serais incollable sur ce magazine de l'autre football.

 

Quoi de mieux pour débuter une journée que de feuilleter un So Foot spécial 10 ans, dans le RER C - le plus lent, en face d'une belle demoiselle que je n'aurai aucune chance de séduire et de la bonne vieille musique française dans les oreilles. Et en plus il fait beau et déjà chaud. Et le fait de lire les premières lignes de ce magazine m'ont donné envie d'écrire sur ses 10 ans, en sachant que je n'en connais pas encore grand chose. Arrivé à la rédaction, plutôt que de chercher à entrer en contact avec Willy ou Catilina Aubameyang - je n'ai pas froid aux yeux - pour avoir un entretien sur la succès story ou presque de la fratrie née de Pierre Aubame, j'ai décidé d'écrire avec plus ou moins d'angle sur ce magazine So vrai.

 

Dès les premières pages, je me réjouis à l'idée de voir que les rédacteur de So Foot, plus précisément Simon Capelli-Welter et Markus Kaufmann - jawohl - consacrent un article entier à ce futur crack du football français, l'AS Saint-Ouen-l'Aumône. Enfin, plutôt une brève sur un ancien joueur du PSG passé par Saint-Ouen-l'Aumône, Éric Rabra..., Rambrant..., Rabess..., Rabenti... Bref, à ce défenseur franco-malgache des années 90. Descente de train oblige, je me suis arrêté à la page 19 où tel le grand bluff j'ai appris l'histoire des grands joueurs de Poker. Encore 188 pages à lire (oui je lis aussi les publicités, je suis maso). Au passage, j'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir légèrement corné cette page. Déjà quelques sourires quand on parle des plus grands numéros 10 de l'histoire du ballon rond : Julien Faubert, William Gallas, Karim Benzema, Cristiano Lupatelli ou encore Walter Ayovi. Vous nous vendez du rêve et j'ai hâte de lire ce que vous dites sur les pires meneurs de jeu au monde (Platini, Zidane, Zola, Baggio, Scifo...).

 

Dix ans d'existence et je ne lis le magazine que depuis quelques mois. À l'origine de mon intérêt, la rencontre d'un de vos journalistes, Brieux Férot. Je me suis entretenu avec lui qui m'a parlé avec passion du football et de ses particularités. Une heure 40 d'échange - en tout cas c'est ce qu'a pu enregistré mon appareil - au Bistrot des Cinéastes. Ce devait être pour un mémoire qui ne verra sûrement pas le jour mais au moins ça m'a permis d'avoir une approche différente du football. Et de m'abonner à So Foot au début de l'année 2013. J'ai particulièrement apprécié le mix des couv' potaches de Mathieu Valbuena et Lionel Messi. Épique. Méchant mais tellement drôle. je l'ai déjà dit mais dans 10 ans, je connaîtrais mieux So Foot que je ne le connaît à l'heure où j'en parle et je suis sûr que pour ses 20 ans, So Foot fera partie des Magazines les plus vendus dans l'Hexagone et qu'il sera exporté - pas pour des raisons fiscales, cela va de soit - en Belgique, en Luxembourg et en Suisse (Yannick Cahuzac y a-t-il lui aussi un compte caché ?). À moins que cela ne soit déjà fait.

 

Je remercie par avance So Foot pour les 10 prochaines années de bons moments passés dans le train à vous feuilleter, devant une belle demoiselle - comme Christophe Maé aime les chanter - et de la bonne musique française dans le casque. Tout en chantant à tue-tête. Au sens littéral. Je termine ce papier sans véritable angle mais en hommage à ce journal du football différent des autres et retourne sur mes brèves transferts et sur la chasse au contact de la famille Aubameyang. Au passage, je salue votre éternel stagiaire, celui qui est chargé d'intégrer vos publicités et de commander des pizzas. Qui je suppose doit servir de cobaye de temps à autres. Merci et à dans 10 ans pour vos 20 ans, dont le numéro sera consacré j'en suis sûr à David Trézéguet ou Rémi Cabella. Je ne suis absolument pas breton mais "Kenavo" quand même !

 

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Présentation

  • : Le blog de Romain Lambic
  • : Je suis un journaliste en formation au sein de l'Université de Cergy-Pontoise. J'ai quelques projets média en tête, notamment au Danemark. J'aime le sport mais je me dois de toucher à tout.
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