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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 11:18

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L'Association Sportive de Saint-Ouen-l'Aumône (A.S.S.O.A) est un des premiers clubs de football d'après-guerre du Val-d'Oise, puisqu'il a été fondé en 1946. Aujourd'hui, ce club est reconnu pour son centre de formation, l'un des meilleur en Île-de-France, dont sont issus des joueurs comme Pierre Issa (ancien international sud-africain), Pierre Ducrocq (ancien défenseur du PSG) ou encore Grégory Proment (actuellement à Metz). L'A.S.S.O.A. est avec l'Entente Sannois - Saint-Gratien (CFA2) l'une des meilleurs équipes dans son département.

 

Les "Verts" - ils doivent ce surnom à la couleur de leur maillot - font partie de l'élite régionale du football depuis 2008, date de leur première accession en Division d'Honneur. C'est en 2010 que le club va connaître des sommets, avec les 32ème de finale de la Coupe de France, perdu 3-0 contre Sedan à Saint-Leu (le Parc des Sports n'est pas homologué). Il est également passé tout près de la montée en CFA2 et du titre de champion de DH, mais une affaire de fausse licence a entaché les performances du club, la Ligue de Paris l'ayant sanctionné de plusieurs points.


Après deux saisons de galères, l'A.S.S.O.A a gardé sa place en Division d'Honneur et plusieurs changements ont été opérés en interne. Depuis 2011, c'est Ludovic Forêt, plutôt habitué au monde du rugby, qui tente l'aventure en prenant la présidence du club du bord de l'Oise. Il divise le maigre budget du club - le plus faible de Division d'Honneur - entre l'école de football, la formation des éducateurs et les joueurs de la catégorie senior.

 

Si ce budget est si faible, Ludovic Forêt estime qu'aujourd'hui "la mauvaise réputation du club rendent les entreprises frileuses et c'est difficile de trouver un partenaire avec la crise. Les collectivités locales font aussi ce qu'elles peuvent." Les équipes de jeune se portent, elles, très bien, à en croire le président, puisque la plupart d'entre elles font bonne figure dans les élites régionales des jeunes, ainsi qu'en Coupe Gambardella cette saison (ils sont allés jusqu'au 7ème tour à Tourcoing). Il m'explique aussi que "chaque année, un ou deux jeunes se démarquent et partent en centre de formation dans un club de Ligue 1."

 

Le début de la saison pour la principale équipe a été difficile avec beaucoup de matches nuls et peu de victoires (3), ce qui a mis l'équipe dans une situation délicate au classement. C'est dans ce contexte que Christophe Taine a été appelé pour prendre les rênes des "Verts", pour la deuxième moitié de saison, avec comme principal objectif le maintien. Malgré plusieurs matches reportés à cause du mauvais temps, ses débuts sont très positifs, avec deux victoires en deux matches, au Blanc-Mesnil puis contre le FC Issy (2-1 à chaque fois).

 

Pendant une semaine, j'ai suivi l'équipe avec un accès libre aux coulisses et aux vestiaires, pour vivre au plus près la vie du club, des entraînements de la semaine, jusqu'au match du dimanche après-midi. Voici le récit de mon immersion au coeur des Verts.

 

Dimanche 24 mars

 

15h30 - Le temps est sec et froid, à quelques minutes du coup d'envoi. Les joueurs s'entraînent avant d'affronter Les Mureaux, juste au-dessus au classement. Ce dimanche, il y a plus de monde que d'habitude au Parc des Sports, entre les habituels et exigeants supporter des Verts mais aussi un petit kop en provenance des Yvelines, venu soutenir les visiteurs. La priorité pour Christophe Taine et son équipe, c'est d'obtenir une troisième victoire de rang. La match débute et les Verts montrent tout de suite leur volonté : ils attaquent et laissent peu d'espaces aux joueurs des Mureaux, qui jouent en bleu. Malgré cette pression offensive, les deux équipes se séparent sur un 0-0, pourtant très intéressant dans le contenu.


Dès la reprise, les Verts enchaînent et trouvent très vite la solution, grâce à un centre venant de la droite par Ousmane Faye, bien coupé par Amigo Nsigi (1-0), sans doute l'un des meilleurs joueurs de club ces dernières semaines. Malgré une timide réaction des visiteurs, les Verts continuent de plus belle et finissent par doubler la mise à un quart d'heure de la fin de la rencontre, grâce à la tête d'Ousmane Diabaté, qui laisse le gardien adverse sur place. C'est sur ce score de 2-0 et une troisième victoire de rang que les Verts quittent le terrain avec un air satisfait et que les spectateurs quittent le stade, enjoués par ce retour en forme de leur équipe.

 

Mardi 26 mars

 

19h15 - Le froid est toujours d'actualité et la nuit vient tout juste de tomber. C'est sur le terrain synthétique, qui longe l'avenue passant à côté du Parc des Sports, que les joueurs vont s'entraîner ce soir. En attendant le début de l'entraînement, fixé à 20 heures, je discute avec Christophe Taine, le coach, présent depuis 18h30 comme tous les soirs d'entraînement. Il me confie que le prochain match, contre Les Lilas ce dimanche sera très difficile. Pour lui, ce club est "un gros morceau qui vient de battre successivement les premier et second de DH, à l'extérieur." En effet, Les Lilas se sont imposés 3-1 à Melun avant de l'emporter 2-1 à Créteil.


Il me confie également qu'il va devoir se passer d'Amigo Nsigi, décisif contre Les Mureaux, qui sera absent toute la semaine pour des raisons familiales. Mais il a confiance en la qualité de ses joueurs, qu'il estime capable d'apporter le danger devant. Pour dimanche, il souhaite se reposer sur Ousmane Faye et Ousmane Diabaté, entre autres, passeur et buteur contre Les Mureaux, pour gêner l'arrière garde des Lilas.


Il me parle ensuite de son passé, en tant que joueur et en tant qu'entraîneur. Il a été formé à l'époque au Matra Racing, dans les années 1990, avant de jouer pro avec Beauvais, Amiens et Troyes. Il a également porté les couleurs d'Istres et de Sedan, avec qui il a connu la montée en deuxième division en 1998. Pour lui, la vie sans le foot, "c'est compliqué. Le foot, ça fait partie de ma vie." Lorsque je lui demande pourquoi il a choisi le poste d'entraîneur à l'issue de sa carrière, il me dit ne pas s'être posé de questions.


C'est en Franconville qu'il fait ses premières armes avec une équipe senior principale, avant d'entraîner l'Ararat Issy en DH puis l'UJA Alfortville en CFA, pour finalement débarquer à Saint-Ouen-l'Aumône en cours de saison. Il travaille avec l'A.S.S.O.A. sur le maintien du club en Division d'Honneur pour cette saison, peut être plus la saison prochaine, si l'aventure continue avec lui.


L'entraînement commence et le coach entame un briefing avec ses joueurs, entre deux séries d'échauffement. Il commence par leur dire qu'ils ont "rempli le contrat" que Christophe Taine avait fixé contre Les Mureaux, à savoir marquer et ne pas prendre de buts. Il tient à féliciter son groupe pour la bonne série en cours, trois victoires en trois matches, et précise que "c'est grâce aux entraînements qu'on est performants."


Aujourd'hui, le groupe travaille ses jeux de passes courtes, sur une petite surface de terrain, en trois contre trois, puis quatre contre quatre, avant d'ajouter un joueur comme joker, pour simuler le jeu en supériorité numérique. Pour Christophe Taine, l'objectif est d'améliorer la technique et la rapidité dans les jeux courts. La séance de jour n'est pas lourde, puisque le coach va confier quelques uns de ces joueurs à Ivan, entraîneur de l'équipe réserve, pour jouer le lendemain un match de Coupe du Val-d'Oise. Ces matches en semaine agace quelque peu le coach mais cela lui permet de voir des joueurs qu'il n'a pas l'habitude de voir jouer.


À la fin de l'entraînement, je discute avec Ousmane Faye, chauffeur de bus à la RATP et milieu de terrain latéral au club, qui gère avec une étonnante habitude sa vie professionnelle, sa vie de famille et le foot : "Tous les matins, je commence à 5-6 heures du matin, je travaille jusqu'à 13 heures avant d'aller chercher ma fille à la crèche. C'est dur les jours d'entraînement, puisque je me lève tôt le lendemain." Pour lui, l'A.S.S.O.A. occupe une place très importante dans sa vie : "je suis parti, je suis revenu... Saint-Ouen-l'Aumône, c'est mon club de coeur, mon club formateur et j'habite à côté. À Chambly (club de l'Oise qui évolue en CFA), c'était un peu difficile, avec beaucoup de déplacements et avec la vie de famille, c'était délicat. Là, je suis à côté et ça m'arrange mieux." Quand on évoque les performances actuelles du club, il est confiant quant au math contre Les Lilas ce dimanche, même s'il sait que la tâche sera compliquée.


Jeudi 26 mars


19h30 - La veille, Saint-Ouen-l'Aumône a très facilement gagné son match de Coupe du Val-d'Oise contre Menucourt (4-0) et continue ainsi son parcours. Christophe Taine avait confié huit de ses joueurs pour ce match, ceux-ci sont donc au repos et ne prennent pas part à la séance du jour. L'entraînement se fera donc avec une petite dizaine de joueurs, contre 25 habituellement. Le coach me confie que ces semaines avec un match tous les trois jours sont vraiment particulières, ce qui l'oblige à trouver des solutions sur la gestion humaine du groupe, pour avoir une équipe en forme le dimanche.


Pour Xavier Pont, étudiant en médecine et gardien de but titulaire en l'absence de Grégory Grandin, joueur emblématique du club et animateur du vestiaire, il tente de gérer la pression et prend les matches les uns après les autres, concentré sur sa performance en match, sans prêter une attention particulière aux qualités ou aux techniques de ses adversaires. Formé au club, il a fait "toutes ses classes" à l'A.S.S.O.A., des équipes de jeunes jusqu'à celle de DH aujourd'hui. Il me confie qu'il est un joueur qui a "besoin de confiance et que si à l'entraînement les joueurs me font confiance, ça peut se ressentir sur le terrain."


Et les résultats actuels du club lui permettent d'être serein, ce qui contraste avec son début de saison qu'il estime "en dents de scie." Il me dit aussi qu'avant de penser au match de la semaine, il est d'abord concentré sur l'entraînement le vendredi, avant de ne plus penser au foot le samedi. "L'entraînement qui me tient le plus à coeur, me dit-il, c'est celui du mardi, parce que je fais du spécifique, après je ne dénigre pas ce qui se fait dans les autres séances. Ça me plaît de faire les jeux avec le ballon ou de faire du travail physique."


Au programme de la séance du jeudi, toujours sur le terrain synthétique, une série de jeu avec des frappes, beaucoup de frappes pour permettre aux acteur offensifs de peaufiner leurs gammes et à Xavier Pont de s'exercer activement sur sa ligne de but. Le tout dans une ambiance bon enfant, détendue. Même le coach n'hésite pas à rigoler lorsque l'un de ses éléments rate une frappe : "C'est le ballon qui est mal gonflé, Issa !" Une mauvaise nouvelle malgré tout pour l'entraîneur, Julien Jacob, défenseur et capitaine de l'équipe, ne peut s'entraîner et est incertain pour la rencontre des Lilas ce dimanche, à cause de douleurs au niveau des côtes.


Cela fait maintenant plusieurs années que Julien Jacob - formé au club - tient la défense de l'A.S.S.O.A., avec un brassard de capitaine bien accroché à son bras. Professeur d'EPS au quotidien, il est aujourd'hui un joueur incontournable dans le système défensif des Verts, après un passage de quelques années à Ermont-Taverny. Comme Ousmane Faye, l'A.S.S.O.A. est son club de coeur et il me confie également que son train de vie entre foot amateur et vie privée et professionnelle correspond à celui des autres joueurs : "Au niveau amateur, tu as un boulot puis le foot qui est en plus, ça fait de bonnes semaines, bien chargées."


Il me confie aussi que les meilleurs moments qu'il ai vécu avec le club reste les différents parcours en Coupe de France, notamment la qualification obtenue face à Yzeure au huitième tour en 2010 : "c'était énorme. C'est tout le parcours qui est génial, pas qu'un seul match." En revenant sur le prochain match contre Les Lilas, il m'affirme que le match sera difficile, qu'il ne faudra "surtout pas se relâcher."


Vendredi 29 mars


20h00 - Cette fois-ci, la séance du jour se déroule sur le terrain principal, pour permettre aux joueurs de se retrouver dans des conditions optimales. Sont présent à cette séance les joueurs convoqués pour le match du surlendemain, excepté Julien Jacob, toujours incertain. Christophe Taine va placer ses joueurs dans une certaine réalité, en reproduisant sur le terrain la formation qui sera alignée contre Les Lilas, un 4-2-3-1 : quatre défenseurs (Nelson Duarte, Roland Ndouna, Maxime Moysan et Amilton Monteiro), deux milieux (Issa Diallo et Cédric Tambe) récupérateurs, deux latéraux, un meneur de jeu (Imam Lahmoud) et un attaquant de pointe (Ousmane Diabaté). Objectif de l'exercice : apporter par un jeu de passe et des accélérations sur les couloirs le danger devant les buts, grâce notamment à Mathieu Filomin (surnommé TGV) ou Ousmane Faye.


Ensuite, deux équipes sont créées par le coach : une équipe d'attaquants, chargée de presser au maximum ses adversaires, pour récupérer le ballon et tirer après cinq secondes de possession. Une équipe de défenseurs sera chargée de sortir le ballon sous la pression des adversaires. Par ce système de jeu, le coach espère ainsi montrer aux Lilas que "les patrons à la maison, c'est Saint-Ouen-l'Aumône."


Dimanche 31 mars

 

14h00 - En ce dimanche de Pâques, la météo reste inchangée. Elle est peut-être un peu plus douce que la semaine précédente. Christophe Taine réunit ses troupes en salle de conférence pour préparer l'avant-match. Contrairement aux séances d'entraînement, le retard est très mal vu étant donné l'importance de cette séquence, même si le retard d'un train peut être une bonne excuse.


L'entraîneur commence par faire un point sur le classement, tant pour l'A.S.S.O.A que pour Les Lilas. Saint-Ouen-l'Aumône est 10ème avec 34 points et quatre matches de retard, tandis que les visiteurs sont 6ème avec trois matches de retard. Pour le coach, les visiteurs jouent les premières place et n'hésite pas à dire, pour mobiliser ses troupes : "pour eux, la montée va s'arrêter aujourd'hui. On est chez nous, personne ne vient nous battre chez nous. Personne. On ne perd pas ici. Qu'ils jouent avec toutes les intentions qu'ils veulent, mais nous on ne va pas perdre."


Il fait ensuite un point sur la tactique habituelle utilisée par leurs adversaires en décrivant leurs forces et leurs faiblesses, les joueurs-clés qu'il faudra absolument quadriller. Il donne l'effectif qui va débuter la rencontre en précisant à chacun le rôle qu'il aura a faire durant ce match. Bonne nouvelle pour les Verts, Julien Jacob pourra débuter le match, malgré sa douleur. Pendant que Faye et Filomin devront apporter le danger sur les couloirs, Diallo et Tambe devront marquer des joueurs au milieu du terrain pour empêcher les relais,le jeu adverse de se faire. Diabaté devra tout tenter pour marquer. Quant à Lahmoud, il sera meneur de jeu, le créateur de danger et se chargera de tirer coup-franc, corner et éventuellement penaltys.


15h30 - Dès l'entame du match, les Verts appliquent à la lettre les consignes données par Christophe Taine. L'A.S.S.O.A. se procure plusieurs occasions, sur des coups de pied arrêtés comme dans le jeu. Comme demandé par le coach, les attaquants exercent de temps en temps une pression haute sur les défenseurs des Lilas, pour les gêner dans la relance. Une bataille s'engage dans le milieu de terrain entre les deux équipes, qui montrent un niveau équivalent. Tandis que les latéraux tentent d'apporter le danger par les côtés, les défenseurs et Xavier Pont, le gardien de but, tiennent la baraque, malgré la vivacité des avant adverses. Les deux équipes se séparent à la mi-temps sur un logique mais intéressant 0-0.


Pendant la pause, alors que l'on fête à la buvette les 80 printemps de Gilbert, doyen des supporters, j'ai surpris les discussions à propos du match et les spectateurs sont visiblement satisfaits du jeu : "Ils en veulent", "Les deux équipes se valent". On va même jusqu'à dire : "On joue mieux que le PSG."


Dès le retour des vestiaires, les Verts mettent le pied sur l'accélérateur et se font plus pressants face aux buts. Et ils sont très vite récompensés. Au bout de cinq minutes de jeu, à la suite d'un corner, Mathieu Filomin trouve le décalage et frappe. Son tir est légèrement dévié et trompe le gardien des Lilas. Saint-Ouen-l'Aumône mène 1-0 mais très vite, Christophe Taine re-mobilise ses troupes pour éviter la déconcentration et le relâchement. Le scénario de ce match ressemble à celui de la semaine passée.

 

Les Verts continuent leurs assauts pendant quelques minutes et les rares actions des Lilas sont vendangées, la précision n'y est pas. À l'heure de jeu, l'A.S.S.O.A. a bien failli doubler la mise, si Imam Lahmoud n'avait pas touché la transversale sur sa frappe. Xavier Pont gagne de la confiance et n'hésite plus à sortir et dégager rapidement dans les situations délicates. Tour à tour, Filomin, Faye et Diabaté sortent sous les applaudissements. Vers la fin du match, Les Lilas tentent de réagir en profitant de la fatigue des défenseurs locaux mais la cage reste inviolée jusqu'à la fin du match. Après trois minutes de temps additionnel, l'arbitre siffle la fin de la rencontre.


La mission est accomplie, les hommes de Christophe Taine ont réussi à signer une quatrième victoire consécutive, contre Les Lilas, qui restaient sur deux exploits en déplacement. Comme à chaque victoire, les joueurs célèbrent ces quatre points par des hourras, menés par Grégory Grandin.


Imam se confie : "Les objectifs sont remplis, quatre matches, quatre victoires. Et aujourd'hui, c'était un vrai test, parce qu'on jouait des équipes de bas de tableau. Aujourd'hui, on devait voir ce qu'on vaut dans ce championnat. On a vu qu'on pouvait avoir plus d'ambitions qu'en début de saison. [...] Cette victoire nous apporte un peu plus de confiance mais il faut faire attention à l'excès de confiance et éviter de se relâcher après ces quatre victoires."

 

Christophe Taine est lui très satisfait de ce que ses joueurs ont montré sur le terrain : "Il y a eu un bon état d'esprit général, un respect des consignes. Je pense que cette victoire est méritée, on avait deux-trois situations où on aurait pu marquer avant. J'ai la sensation du travail bien fait, maintenant on va se préparer au match de Meaux qui va être difficile. À la mi-temps, j'ai encouragé les joueurs à continuer sur leur lancée, parce qu'on n'avait pas été mis en danger et qu'il fallait débloquer le compteur soit par un coup de pied arrêté, soit sur une action construite, malgré l'état moyen du terrain. On a marqué sur corner, après on a tenu les situations chaudes à la fin, mais on les a bien gérées."

 

Prochains objectifs pour Christophe Taine et ses joueurs : se qualifier mercredi soir à Bobigny pour la Coupe de Paris puis aller battre Meaux en Seine-et-Marne et obtenir une cinquième victoire de rang, avant de rencontrer de nouveau Les Lilas, pour le compte d'un match en retard. Les Verts se fixent un seul et unique objectif pour la fin de saison : "Le maintien, rien d'autre."

 

Romain Lambic

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 23:30

 

Tous les cadors de ce championnat de France sont tombés ou ont été bousculés en cette 29ème journée de Ligue 1. Après la sèche défaite des Lyonnais en terre corse, à Bastia (1-4), la défaite de Lille à la maison contre Evian (1-2), le déplacement raté de Nice à Nancy (0-1) et le surprenant 0-0 concédé par Marseille au Vélodrome face à Ajaccio, les Verts ont l'unique occasion de monter ce soir sur le podium.


Mais il faudra pour les hommes de Christophe Galtier un exploit pour battre le Paris Saint-Germain, désireux de creuser l'écart au classement sur ses concurrents direct pour le titre de champion. Seulement, le PSG a perdu ses deux derniers déplacements, face aux modestes équipes de Sochaux (2-3) et de Reims (0-1). Mais il se rend au Forez confiant, suite à sa qualification pour les ¼ de finales de la Ligue des Champions, où ils devront se frotter au FC Barcelone.

En attendant Messi, Carlo Ancelotti titularise pour la première fois en L1 David Beckham, pour contrôler l'entre-jeu. Mais les Verts sont très dangereux et efficaces dans le secteur offensif avec son trio indissociable : Mollo, Brandão, Aubameyang. Si le buteur brésilien de l'ASSE vient à tromper Sirigu dans la rencontre, les hommes de Christophe Galtier devraient être assurés de gagner ou tout du moins de faire match nul. Mais en face, il y a Zlatan Ibrahimovic. 24 buts en 24 matches joués, dont un doublé lors de la venue de Nancy au Parc des Princes (2-1), la semaine dernière.

Paris mène d'entrée de jeu

D'entrée de jeu, ce sont les Parisiens qui se montrent conquérants, jouant des erreurs stéphanoises. Comme à la 9ème minute, où, sur un ballon perdu par Bayal Sall dans l'axe, Javier Pastore s'échappe avant de réaliser une balle piquée parfaite pour tromper Stéphane Ruffier et ainsi ouvrir la marque pour les visiteurs (0-1). Les Verts sont pris à froid mais tentent de réagir face à un PSG qui défend assez bas et parviennent à se procurer une belle occasion par François Clerc, qui, après un crochet, s'enfonce dans la surface avant de passer la balle en profondeur pour Brandão, arrivé trop tard puisque Sirigu a contrôlé le ballon. Mais les Parisiens confirment un début de match totalement maîtrisé et se montrent efficace.

Sur une accélération, Lavezzi pousse le ballon dans la surface pour être au contact avec Ruffier (17'), M. Gautier estime que le portier des Verts commet une faute et désigne sévèrement le point de penalty. Zlatan Ibrahimovic se charge de le tirer et marque ! Seulement, des stéphanois sont entrés dans la surface de réparation au moment de la frappe et l'international suédois doit se remettre à la tâche. Le seconde est la bonne puisque l'avant-centre parisien marque d'une panenka imparable, permettant aux siens de mener 2-0 dans le Chaudron refroidi de Geoffroy Guichard. Il marque au passage son 25ème but en 25 matches et se rapproche du record du plus grand nombre de buts marqués par un joueur, depuis la création de la Ligue 1, détenu par Shabani Nonda (26 buts en 2002/2003 avec Monaco).

Les hommes de Christophe Galtier mettent le pied sur le ballon mais doivent faire face à un PSG très organisé en défense. À la 25ème minute pourtant, Fabien Lemoine parvient à adresser un centre à Brandão, totalement laissé seul par Van der Wiel. Mais le contrôle du Brésilien est un peu long, il obtient malgré tout un corner, qui restera sans suites. À la 30ème minute, Jonathan Brison est bien placé à l'entrée gauche de la surface de réparation mais voit sa frappe détournée en corner. Les assauts des Verts finissent par payer car à la 37ème minute ils réduisent le score grâce à un but contre son camp d'Alex, sur un centre d'Aubameyang, qui trouve Brandão puis son compatriote parisien, qui pousse le ballon dans ses propres cages (1-2). Saint-Étienne reprend confiance, à l'image de Renaud Cohade qui, après un bon contrôle sur un ballon haut, enchaîne avec une frappe en demi-volée, qui atterrit dans la niche de Sirigu. La mi-temps est sifflée sur cette courte avance parisienne au tableau d'affichage, dans un match au jeu propre, à l'exception du penalty et de quelques gestes de nervosité.

Saint-Étienne arrache le nul et se rapproche de l'OM

Dès le retour des vestiaires, à la 49ème minute de jeu, les Parisiens tentent de concrétiser leur avance avec en conclusion d'une action, la frappe puissante en demi-volée de Maxwell, qui ne trouve pas le cadre. Mais dans cette seconde période les Verts dominent et les Parisiens reculent de plus en plus. Brandão est le premier à tenter sa chance par une reprise de volée sur un centre de Mollo (51'). De nouveau, le second adresse un centre au premier, dont la reprise de la tête est manquée et passe au-dessus du cadre. À l'heure de jeu, Maxwell profite d'un mauvais dégagement stéphanois, en contrôlant le ballon et enchaînant avec une frappe, trop puissante.

Mais les locaux accentuent la pression offensive, à l'image de la superbe frappe délivrée par Aubameyang dans la surface, qui met en évidence le portier italien du PSG (68'). Les efforts stéphanois finissent par payer, car suite à un corner, un cafouillage et une lutte entre Brandão et Silva, François Clerc tente et réussit une frappe lumineuse, parfaitement enroulée, qui file dans la lucarne opposée de Sirigu, qui ne peut rien. Les Verts égalisent mais le but aurait pu être refusé puisque Brandão avait commis une faute sur son vis-à-vis, faute que n'a pas vu M. Gautier (2-2, 72'). Le rythme du match ralentit et la fatigue commence à se sentir côté Vert, mais les hommes de Christophe Galtier continuent à être dangereux dans l'optique de la victoire, à l'image de la frappe de Bodmer, stoppée par Sirigu. À deux reprises, les Parisiens obtiennent de bons coup-franc à l'entrée de la surface, mais chacun d'eux, tirés par David Beckham, est improductif.

Le match se termine sur un match nul inespéré pour Saint-Étienne et sur la nervosité des Parisiens vis-à-vis du corps arbitral, qui aura fait beaucoup parler de lui, malgré lui, sur le penalty parisien, et la faute de Brandão sur l'égalisation des Verts. Mais l'échange entre Ibrahimovic et Gautier à l'issu de match n'y changera rien, l'ASSE continue sa belle série d'invincibilité et se rapproche du podium et de l'OM, tandis que les hommes de Carlo Ancelotti continuent de creuser petit à petit l'écart avec ses concurrents au titre.

 

Retrouvez cet article sur le-sport-et-moi.net

 

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 22:41

--- Étant rédacteur bénévole sur le site Internet le-sport-et-moi.net et étant donné que celui-ci est actuellement hors-service, je publie exceptionnellement mes articles sur mon blog, le temps que le site puisse retrouver son bon fonctionnement ---

 

Retrouver le sourire et la victoire. Cela fait maintenant près de deux mois que Saint-Étienne ne gagne plus, sa dernière victoire remontant au 23 novembre 2012 contre Valenciennes (1-0). Depuis, quelques matches nuls mais surtout des défaites, la plus difficile étant sans doute celle subie à domicile face aux rivaux lyonnais (0-1). Les Verts jouent l'Europe mais à l'heure actuelle, ils sont un peu distancés de cette course.

 

Les débuts encourageants de Yohann Mollo sous ses nouvelles couleurs, pour remplacer Gradel parti pour la CAN, fait entrevoir à Christophe Galtier une éclaircie, malgré le nul concédé au Chaudron contre Toulouse, lors del a reprise (2-2). Andreas Laudrup, le fils de la légende du foot danois, arrivé dans le Forez il y a quelques jours, débutera sur la banc.

 

Les Brestois, en mauvaise posture, comptent bien confirmer leur belle victoire obtenue à Évian samedi dernier (2-0) pour enchaîner et respirer au classement, pour s'éloigner un peu plus de la bataille pour le maintien. Mais pour cela, Landry Chauvin va devoir se passer de nombreux éléments : Ismaël Traoré, Ousmane Coulibaly, Ahmed Kantari, Jonathan Ayité et Kamel Chafni, qui ont été appelés à participer à la Coupe d'Afrique des Nations. Plus Paul Baysse, toujours à l'infirmerie. Les Brestois espèrent s'appuyer sur Florian Raspentino, tout juste débarqué de Marseille en prêt, et Florian Lejeune, défenseur prêté par Villareal pour les six prochains mois, pour tenter d'accrocher leurs visiteurs.

 

L'AS Saint-Étienne met la poudre au canon...

 

Très vite, Saint-Étienne annonce les couleurs en frappant en premier. Esseulé côté droit, Aubameyang s'échappe et tente une frappe en force, détournée par Alexis Thébaux, dès la 1ère minute de jeu. Encore une fois sur le couloir droit à la 11ème minute, l'international gabonais adresse un centre à Brandao qui parvient à couper la trajectoire mais le ballon est hors du cadre. Les hommes de Christophe Galtier ne laissent pas respirer les défenseurs bretons, à l'image de Clerc qui élimine Thébaux en adressant une passe à Aubameyang, dont la frappe, filant au but, est détournée de justesse par un défenseur adverse (13'). Deux minutes après, Lemoine adresse une passe idéale à l'avant-centre, décidé à marquer. Mais à force d'attendre avant de frapper, il est contré par le portier brestois (15').

 

Le match se temporise un peu, permettant aux Bretons de tenter leur chance. Dos au but, Ben Basat passe en retrait à Dernis, qui arrive lancé et dont la frappe puissante se dérobe et file dans les tribunes (26'). Les Verts remettent le pied sur le ballon et reprennent de plus belle leurs hostilités. Sur un centre de Cohade, la tête de Brandai fuit au-dessus des cages de Thébaux (35'). Mais les stéphanois ne sont pas à l'abri des contres brestois. À la suite d'un corenr mal négocié, Brahim Ferradj balance un dégagement qui trouve Ben Basat sur la ligne médiane, qui enclenche une course de 50m sur le côté gauche, jusque dans la surface adverse où il tente une frappe, non-cadrée (38'). La mi-temps se termine sous une certaine tension, à l'image des cartons jaunes concédés par Cohade (41') et Ben Basat (45'+1).

 

... et finit par être récompensé.

 

Dès leur retour des vestiaires, les Verts reprennent le chemin vers le but. La première frappe d'Aubameyang restant sans effet (49'), celle de Brandao une minute après fait mouche. En effet, libre de tout marquage, Mollo réalise une balle piquée pour trouver Brandao en profondeur, qui reprend directement le ballon de volée pour lober Thébaux et trouver le cadre (0-1, 50'). Seulement, les hommes de Christophe Galtier ne restent pas sur leur faim et continuent d'attaquer. La frappe de Mollo (57'), sur une passe en or de Brandao, ne trouve pas le cadre. Mais à la 61ème minute, les visiteurs ont bien failli être victimes d'un but casquette. Sur un centre brestois très haut, Ruffier saute pour récupérer le ballon mais relâche celui-ci tout près de sa ligne puis le récupère de justesse. Passée cette frayeur, Renaud Cohade tente une frappe plein axe, qui passe de peu à côté des buts (66'). Les hommes de Landry Chauvin commencent à se réveiller et à se procurer des occasions, à l'image de Bernard Mendy qui réalise une véritable chevauchée dans le rideau stéphanois, avant de  passer le ballon à Benschop, tout juste entré en jeu, dont la frappe n'est pas cadrée.

 

Une victoire sous tension

 

Les Verts ont bien failli terminer la rencontre en infériorité numérique. Alors que Bruno Grougi filait vers les buts de Ruffier, il est accroché, ceinturé en pleine course par Jonathan Brison, qui n'écope que d'un carton jaune (70'). Sur le coup-franc qui suit, Grougi trouve le mur, puis suite à un cafouillage, Raspentino tente la reprise de volée puissante, mais elle ne trouve que le petit filet extérieur (71'). À peine entré en jeu à la place de Brandao, Mayi se distingue en éliminant un défenseur d'un grand pont, avant d'adresser un centre dangereux, qui aurait pu trouver le plat du pied d'Aubameyang (81'). Dans la foulée, Brest passe tout près de l'égalisation. Sur un long coup-franc, Grougi trouve la tête de Florian Lejeune, qui passe de très peu au-dessus du cadre. Les dernières occasions sont brestoises. À la 85ème minute, Raspentino, idéalement placé côté droit, tente une frappe à mi-hauteur, stoppée par Ruffier. Puis à la 88ème minute, après un une-deux et un petit pont, Ben Basat frappe très fort du droit et trouve le poteau. S'en suit une confusion dans la surface, sur un double contact entre le Stéphanois Mignot et le Brestois Benschop, qui a tenté de se jeter sur le ballon pour marquer. La tension est vive, Zouma et Raspentino se sont légèrement effrité et ont vu jaune.

 

Cette tension passée, le match se termine sur la victoire de Saint-Étienne, qui retrouve enfin le sourire après presque deux mois sans victoires et repartent de Bretagne avec les trois points de la victoire. Par leurs occasions, les Brestois auraient été méritant de finir le match par un nul. L'opération des Verts est plus que satisfaisante, puisque les hommes de Christophe Galtier remontent à la 8ème place, profitant du faux-pas de Montpellier à Marseille (2-3) et l'accroc de Valenciennes à Ajaccio (1-1), et reviennent dans la course à l'Europe. Les Brestois quant à eux restent collés à la 14ème place mais conservent malgré tout une petite avance sur le premier non-relégable, Reims, à 4 points.

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 10:32

Voici les principaux mouvements qui se sont produits en France cette saison, pour la semaine du 12 au 18 janvier.

 

Loïc Rémy avec les QPR


Le couperet est tombé. Longtemps convoité par Newcastle, piste qui semblait la plus sérieuse quelques jours durant, l'international français a finalement choisi de rejoindre la lanterne rouge du championnat anglais, les Queen's Park Rangers. Son départ de l'OM ne faisait plus de doutes, étant donné que le club lui a fait comprendre qu'il ne rejouerait plus sous le maillot phocéen de la saison. Il traverse ainsi la Manche pour 10,5 millions d'euros où il est également emballé par le « challenge et la lutte pour le maintien », seule priorité du club entraîné par Harry Redknapp. Dans un entretien accordé à Sport 365, l'ancien lyonnais et niçois confie que son choix est en partie dû à Joey Barton, qui lui a beaucoup « parlé » des QPR et de « l'ambiance particulière » assuré par ses supporters. Un choix à priori sportif pour l'international français, qui découvrira la Premier League après avoir porté les maillots lyonnais, niçois et marseillais.

L'embarras du choix pour Haïdara

Depuis quelques heures, Massadio Haïdara, le défenseur international espoir de Nancy, à plus que jamais l'opportunité de partir de Nancy pour rallier un grand club européen. En effet, plusieurs formations se sont mises sur les rangs pour enrôler le jeune arrière lorrain, en Premier League et en Série A. Ce sont les Anglais de Newcastle qui ont les premiers formulé une offre pour le joueur de 20 ans, à hauteur de 2,5 millions d'euros. Mais selon RMC, le Milan AC se serait également mit sur le coup et devrait formuler une offre dans les heures qui viennent aux dirigeants nancéens. Ces pistes s'ajoutent également à celles de West Ham et l'AS Rome, qui convoitent le défenseur. Les probabilités de voir Haïdara quitter le bercail dès cet hiver paraissent donc élevées avec ces offres anglaises et italiennes, très attirantes.

Un portier franco-algérien pour le Gaz
Le GFCO vient sûrement de réaliser un gros coup sur le marché des transferts hivernaux. En effet, l'international algérien Raïm M'Bolhi, natif de Paris, s'est engagé pour au moins six mois avec le club corse du Gazelec Ajaccio. Le portier des Fennecs avait joué deux matches lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, dont la confrontation face à l'Angleterre, vierge de buts. Après avoir découvert différents championnats européens, M'Bolhi va découvrir la Corse et le championnat de France de Ligue 2. Le gardien de but, propriété du club russe du Krylia Sovetov, a été prêté au club de l'Île de Beauté, qui se met également à l'international et imite ses voisins de l'ACA avec Ochoa et de Bastia avec Landreau.
David Pollet de retour au pays
C'est officiel, David Pollet, l'attaquant belge formé à Lens, ne portera plus les couleurs Sang et Or. En effet, le joueur de 24 ans a décidé de quitter l'Artois dès cet hiver et est rentré au pays. Il devait être prêté à Charleroi pour 6 mois, mais c'est finalement un contrat de deux ans et demie qu'il signe avec le club wallon, qui se fait une joie d'accueillir le jeune talent. Auteur de 4 buts en 18 matches de Ligue 2 cette saison, David Pollet fait déjà des étincelles lors des entraînements avec Les Zèbres. De bonne augure pour la suite de la saison, tant pour le club que pour l'attaquant belge qui tentera de percer en Jupiler League.
Nene a choisi le Qatar et les pétro-dollars
Devenu indésirable à Paris, convoité par le Besiktas Istanbul et entendu de retour au pays, Nene à finalement décidé de quitter l'Hexagone pour évoluer dans le très riche championnat qatari, pour les deux ans et demie à venir. Un choix en grande partie financier, puisque que le milieu de terrain brésilien va toucher avec son nouveau club la bagatelle de 4,5 millions d'euros par an, net d'impôts. Mais sur Twitter, l'intéressé veut ajouter une valeur sportive à son choix : « J'ambitionne de remporter la Coupe d'Asie de clubs champions avec Al Gharafa, faute d'avoir pu remporter la Ligue des Champions avec le PSG », mettant un petit coup à son ancien club. Son départ fera au moins un heureux supplémentaire. En effet, grâce au départ de Nene, Zlatan Ibrahimovic va pouvoir enfin jouer avec son numéro fétiche, le 10, porté jusqu'alors par le Brésilien.
Melikson, le « successeur de Kadir », débarque au VA
Après avoir finalement recruté le défenseur lavallois Lindsay Rose, international espoir, la club de Valenciennes pense avoir réalisé un joli coup sur le mercato hivernal. En effet, Jean-Raymond Legrand, le président du club du Nord, se félicite d'avoir recruté le milieu de terrain israélien Maor Melikson, en provenance du Wisla Cracovie (Pologne). Comme le révèle l'AFP, c'est sur les conseils de Luiz Fernandez, qui était l'entraîneur du joueur en question au Beitar Jérusalem, que Valenciennes à décidé de recruter le milieu de terrain de 28 ans, qui selon lui est « un très bon joueur et qui va faire de très bonnes choses dans le Championant français. » C'est le troisième joueur qui rejoint le VA cet hiver après Rose et Y. Sankharé (Dijon). Ces arrivées permettent de palier les départs de Kadir pour Marseille et de Gil, qui retourne au Brésil.
Nice recrute Luigi Bruins
Après avoir levé l'option d'achat pour recruter définitivement Valentin Eysseric (3 buts en 17 matches) depuis Monaco, Nice a décidé de recruter un nouveau milieu de terrain, pour renforcer son entre-jeu. Et c'est sur le Néerlandais Luigi Bruins, 25 ans, que les Aiglons ont jeté leur dévolu. Selon Sport 24, le joueur de l'Excelsior Roterdam, passé par le Feyenord et le Red Bull Salzbourg. Il aurait été recruté par Nice pour au moins un an et demie et Claude Puel estime que le joueur possède « des qualités de bases qui peuvent être intéressantes pour la suite. » L'intéressé à révélé son « impatience de jouer » sous ses nouvelles couleurs et découvrir le championnat de France.

 

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 11:28

Le départ d'Eden Hazard, vendu 40 millions d'euros à Chelsea cet été, aurait pu permettre au club nordiste de se renforcer en vue de jouer la Ligue des Champions et de compter parmi les concurrent au podium de Ligue 1. Seulement voilà, rien ne va plus dans ce club sponsorisé par une chaîne de casinos. Les mauvais résultats, tant financiers, sportifs et de gestion interne commence à grignoter les Dogues de l'intérieur. Le départ de Mickaël Landreau a sans doute précipité les choses. Décryptage d'un incroyable échec.

 

Les arrivées de Salmon Kalou, international ivoirien, en provenance de Chelsea et de Dimitri Payet, international français en provenance de Saint-Étienne, devait permettre au LOSC de combler le départ de sa perle belge vers l'Angleterre, pour le plus gros montant de transferts jamais enregistré chez le champion de France 2011. Cela devait pouvoir compenser le talent du milieu de terrain passé de l'autre côté de la Manche et permettre à Lille d'être un sérieux candidat à la qualification pour les 1/8 de finales de la C1, situation idéale pour le nouvel écrin du club, un stade à l'allemande avec toit refermable. Seulement voilà, les mauvais résultats s'enchaînent en championnat et les contre-performances en Ligue des Champions se succèdent, à l'image de l'incroyable défaite 3-1 à domicile contre les modestes biélorusses du BATE Borisov.

 

Rudi Garcia, entraîneur des Dogues depuis 2008, n'a jamais connu telle crise. La cuisante défaite à l'Allianz Arena, contre le Bayern de Munich (1-6), est la parfaite illustration du réel niveau de jeu Lillois, impuissant contre les écuries européennes, avec trop d'erreurs en défense et un Mickaël Landreau qui sent la concurrence se faire de plus en plus forte. L'ancien portier parisien sent qu'il peut être éjecté de sa place de titulaire à tout moment, un paradoxe puisque le joueur retrouve l'Équipe de France, menée par Deschamps. Le dernier match de match de Ligue des Champions ne fait que confirmé ses doutes. Déjà éliminés de toute compétition européenne, le dernier match des lillois se jouent avec Steve Elana, talent confirmé venu de Brest cet été, laissant Micka Landreau sur la touche. La goutte d'eau fait déborder le vase : en manque de soutient par les dirigeants nordiste, il rompt son contrat à l'amiable, à effet immédiat et claque la porte de ce club dont il était un acteur important, tant dans la défense de ses cages que dans les vestiaires, au grand dam des supporter, surpris de ce départ. Le point de chute de l'international n'est pas encore déterminée, même si une folle rumeur l'envoyait à Bastia, la pire défense du championnat.

 

Ce départ pourrait en précipiter d'autres dès cet hiver, notamment celui de Salomon Kalou. Débarqué de Chelsea cet été et censé compenser le départ d'Eden Hazard, l'international ivoirien apparaît aujourd'hui comme une erreur de casting. Pas assez performant en championnat, n'apportant rien ou presque en Ligue des Champions, auteur de trop rares coups de génies (le seul but lillois contre Munich), le milieu de terrain pourrait s'envoler dès le mercato hivernal et filer aux Pays-Bas. En attendant les Lillois doivent terminer la première moitié de la saison sans la figure emblématique que représentait Landreau et va devoir réagir dès le prochain match de championnat, à l'occasion du déplacement en terre sochalienne (ce match risque d'être reporté pour causes climatiques), sans doute le match le plus important pour Rudi Garcia s'il veut conserver sa place sur le banc de touche.

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 09:52

Exceptionnellement, je sors de mes sentiers battus habituels, le football, pour parler d'un autre sport qui me passionne au-delà des affaires de dopage, le cyclisme. Plus spécialement du Tour de France.

 

L'année dernière, le Tour remporté par Bradley Wiggins - premier britannique à gagner cette prestigieuse compétition - était passionnant mais peu spectaculaire. Même dans les montagnes pyrénéennes et alpines, aucun cador n'a osé contesté la tunique jaune de l'ancien coureur de la FDJ, ni Andy Schleck, ni Cadel Evans, ni Vincenzo Nibali, plus habitué aux routes du Giro.

 

Seul son coéquipier à la Sky, le Sud-africain Christopher Froome aurait pu concurrencer le Britannique mais esprit d'équipe oblige (et imposé), il ne l'a pas fait. Et les contre-la-montre étant la spécialité de Wiggins, aidé par une forme révolutionnaire de dérailleur, n'offrait que peu de doutes sur le résultat final et la victoire incontesté du coureur anglais, né en Belgique.

 

Mais en 2013, à l'occasion du 100ème Tour de France, les choses vont changer. Le parcours sera bien plus accidenté entre la Corse, les Pyrénées, le Mont-Ventoux et les cinq étapes alpines, dont l'incontournable Aple d'Huez. Pour la première fois, un tenant du titre voit ses chances de conserver son maillot jaune très réduites par l'intensité de ce Tour. Bradley Wiggins est bon en montagne mais pas suffisamment pour espérer terminer dans le top 5, au pire pourra-t-il gagner une étape, soit sur le contre-la-montre du Mont-Saint-Michel (le seul plat du Tour 2013), soit dans les Pyrénées.

 

Du spectacle, ce tracé en promet entre les cadors confirmés comme Frank Schleck, Alberto Contador, Cadel Evans, Jurgen Van den Broeck ou Roman Kreuziger ou les jeunes pousses découverts en 2012 comme Christopher Froome, Tejay Van Garderen ou encore Thibaut Pinot.

 

Il ne sera pas impossible de voir des surprises sur ce 100ème Tour de haute voltige, notamment sur l'étape monstre menant au Mont-Ventoux. Le dernier à s'être imposé sur la montagne chauve ? Juan-Manuel Garate en 2009, devançant son leader Tony Martin à l'époque. C'est Richard Virenque, le dernier français à s'être imposé dans cette ascension en 2002. Alors pourquoi pas voir le triomphe de Thibaut Pinot, Artur Vichot ou même Thomas Voeckler en 2013 ? L'avenir nous le dira.

 

Les sprinteurs eux ne seront pas à la fête en tout cas et risquent de finir les étapes plus souvent que jamais dans le Gruppeto, surtout sur le Mont-Ventoux et les terribles étapes alpines. Seulement huit arrivées en plaine permettront aux coureurs les plus rapides du peloton de se départager sur les victoires et sur le maillot vert. La concurrence autour de Mark Cavendish sera une nouvelle fois rude, entre Heinrich Haussler, Filippo Pozzato, Tom Boonen, Peter Sagan ou André Greipel. Et un Français de la FDJ pourrait bien venir jouer les trouble-fête dans les sprints dès l'année prochaine : Arnaud Démare, champion du monde junior 2011 à Copenhague.

 

Les rebondissements sront nombreux, le spectacle sera au Rendez-Vous et la popularité aura encore plus d'engoument lors de ce 100ème Tour de France. Évidemment et malheureusement, le dopage sera lui aussi de la fête tant ce tracé est difficile mais espérons-le, les tricheurs seront évincés dès la révélation des résultats de prélèvements et ne gâchera pas ainsi le spectacle.

 

Messieurs les coureurs, à vos guidons, à vos selles, à la conquête des cimes alpines et du podium du Tour, faites-nous plaisir. Coureurs français, faites nous vibrer !

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 23:20

Lille connaît un début de saison timoré, tant en championnat (12ème), qu'en Ligue des Champions. Plus tôt dans la semaine, les Dogues ont subit une surprenante défaite dans son tout nouvel écrin face aux modestes biélorusses du BATE Borisov (1-3). Ce soir, les hommes de Rudi Garcia reçoivent un club bien plus en forme depuis le début de la saison, l'Olympique Lyonnais, 2ème du championnat et vainqueur ce jeudi du Sparta Prague (2-1). C'est donc un septuple champion de France en pleine confiance qui se déplace chez un LOSC en plein doute.

 

Deux absents de marque côté lillois à l'occasion de ce choc : Marvin Martin et Salomon Kalou, laissé de côté par l'ancien coach du Mans. Ce dernier aligne à la pointe de l'attaque Nolan Roux et la pépite cap-verdienne Ryan Mendes et revient sur une formation en 4-3-3 qui avait réussi à Lille par le passé. Pas de véritable changement côté lyonnais, si ce n'est Clément Grenier et Fabian Monzon sur le banc des remplaçants et Rémy Garde transforme sa formation en 4-4-2 avec Lisandro et Gomis à la pointe de l'attaque, Malbranque et Briand sur les couloirs.

 

L'objectif pour les Lillois est de décrocher une victoire référence pour reprendre confiance face à une grosse équipe lyonnaise, ivaincue, qui vient en terre ch'ti pour rester au contact de Marseille, qui ne cesse de gagner (6 victoires en 6 matches).

 

Lille domine et marque d'entrée de jeu

 

Dès l'entame du match, ce sont les hommes de Rudi Garcia, avec la volonté de se racheter de sa défaite en Ligue des Champions, qui sont les premiers dangereux dans les phases offensives. Dès la 7ème minute, les efforts nordistes sont récompensés. Lucas Digne lance sur une longue passe Mathieu Debuchy sur le côté droit – hors-jeu – et adresse un centre en première intention sur Ryan Mendes qui rate sa reprise, se transformant en passe décisive pour Nolan Roux, qui marque son premier but cette saison.

 

Les hommes de Rémi Garde ne parviennent pas à réagir et subissent littéralement les assauts lillois sur les ailes, secteur de jeu censé être bloqué par le 4-4-2 imposé par le coach lyonnais. À la 19ème minute, l'éternel gardien de but remplaçant de Coupet et Lloris, Rémi Vercoutre, s'illustre en détournant la balle sur un coup-franc direct de Payet. Bien servi sur le côté gauche à la 25ème minute de jeu, Nolan Roux s'échappe jusqu'à la limite du terrain, l'intervention de Réveillère l'empêchant de centrer. Une nouvelle fois, l'ancien attaquant de Brest se retrouve totalement esseulé et réalise la même course, son centre étant encore détourné.

 

L'Olympique Lyonnais paraît totalement étouffé par le jeu lillois et multiplie les maladresses sur des phases de jeu pourtant simple et montre une véritable fébrilité, tant par les attaquants que par Gonalons et Mvuemba, à la rue dans l'entre-jeu. Les ailiers lyonnais sont débordés et permettent au nordiste d'avoir une très grosse occasion de 2-0 juste avant la mi-temps, Ryan Mendes, parti du milieu de terrain et pas en position de hors-jeu, reçoit le ballon sur une passe en profondeur et se retrouve seul face à Rémi Vercoutre qui doit sortir un arrêt de première classe sur la frappe de l'international cap-verdien. Les Lillois mènent tout à fait logiquement 1-0 face à un OL étonnant d'inefficacité.

 

Le LOSC toujours à l'aise dans les couloirs

 

Cinq minutes après la reprise du match, les Lyonnais tentent d'apporter le danger grâce à un coup-franc pour Mvuemba, qui passe le ballon à Gomis qui tente de frapper mais voyant son tir détourné en corner. Mais la fébrilité reprend très rapidement le dessus et le LOSC se créé encore et encore des occasions à droite comme à gauche de la défense lyonnaise sans pour autant marquer.

 

Peu avant l'heure de jeu, Lille a bien failli prendre le large. Lucas Digne centre et trouve en profondeur Nolan Roux sur le côté gauche, ce dernier adresse une passe à Dimitri Payet qui tente la talonnade mais Rémi Vercoutre sera décisif en déviant cette tentative. À la 58ème minute, Ryan Mendes, qui a été très présent offensivement dans ce match, reçoit une véritable ovation du public lillois, qui a fait de l'international cap-verdien son nouveau chouchou.

 

Par la suite le jeu se calme et les Lyonnais commencent enfin à montrer le bout de leur nez, tout en restant ouvert aux contre-attaques lilloises. Les visiteurs se font plus présent mais aussi plus efficaces offensivement. Bafétimbi Gomis bloqué dans l'axe, passe à Lisandro qui s'incruste dans la surface lilloise avant de tenter une frappe arrêté par Mickaël Landreau qui intervient pour la première fois.

 

Dominer n'est pas gagner

 

Quelques minutes plus tard, on retrouve de nouveau Lisandro, loin des buts adverses, qui navigue dans le camp lillois. À 35 mètres des cages de Landreau, l'international argentin trouve un angle de frappe, vise, tire puissamment, sa frappe rase le sol, rebondit et atterrit dans le petit filet de l'ancien gardien nantais qui ne peut rien faire. Ainsi Lyon égalise contre le cours du jeu et un silence de cathédrale envahit le Stadium.

 

La fatigue se fait de plus en plus présente côté lillois, les hommes de Rudi Garcia peinent à rester efficace et rapide dans leurs actions et perdent de leur lucidité. Le score en restera là, Lyon s'en sort très bien avec ce match nul obtenu en terre lilloise avec une prestation très moyenne mais avec un très grand match de Vercoutre, qui justifie sa place de numéro 1. Grosse déception pour le LOSC qui semblait pourtant dominer de A à Z cette rencontre, sans Martin ni Kalou mais dominer n'est pas gagner, la preuve en est ce soir. Les Lyonnais sont 2ème au classement, quatre points derrière Marseille, tandis que Lille reste 12ème.

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 23:29

Jamais l'Olympique de Marseille n'avait connu tel début de saison. Le club phocéen nous avait habitué à des débuts d'exercices en demi-teinte voire catastrophique. Ce soir, après la trève internationale, les Marseillais se déplacent à Nancy avec la volonté de continuer sur sa lancée et de reprendre la tête du championnat, suite à la victoire dans l'après-midi de Lyon contre Ajaccio (2-0).

 

Mais voilà, ce déplacement à Nancy promet de n'être pas si évident qu'il en à l'air. Même si les Lorrains ont perdu leur dernier match à Marcel Picot contre Toulouse (0-1, 5ème journée), Marseille va devoir se frotter à une équipe relativement jeune et vive. Et comme le dit le slogan de l'ASNL, « Qui s'y frotte s'y pique ».

 

Marseille sans Rémy, Amalfitano, Diawara...

 

Qui plus est, Marseille est obligé de faire ce déplacement sans Loïc Rémy, Morgan Amalfitano, Souleymane Diawara, Kassim Abdallah et Lucas Mendes. Une équipe amoindrie et une surprise : la titularisation au milieu du jeune Rafidine Abdullah, qui a déjà joué en Ligue 1 et Europa League cette saison, aux côté de Benoît Cheyrou. Avec l'importante absence dans le secteur défensif, Rod Fanni se voit glisser dans la charnière centrale et Charles Kaboré sur le côté droit. Qui sur le banc ? À part Bracigliano, qui retrouve son ancien club, que des jeunes, très peu connus : Douada Mbow, Sénah Mango, Gaël Adonian, Alexander N'Doumbou, Bilel Omrani et Florian Raspentino.

 

Marseille est donc à Nancy avec un semblant de remake de la montée des Minots au Parc des Princes il y a quelques années (0-0). De son côté, Jean Fernandez fait du changement en défense, suite à la lourde défaite subie à Lorient (0-3) lors de la précédente journée. Exit Lotiès, c'est Muratori qui prend sa place. À noter le retour de Yohan Mollo, l'un de ses meilleurs éléments. Objectif des Nancéiens, sauver les meubles ou mieux.

 

Marseille domine mais ne marque pas

 

La première mi-temps est nettement marseillaise. Une à deux touches de balles, jeu court, jeu long, jeu rapide, exploitation des couloirs, maîtrise techniques et de nombreuses occasion, tant pour Gignac que pour les frères Ayew. Face à l'efficacité offensive olympienne, les Nancéiens sont démunis, désorganisés, laissent de nombreux espaces et ne parviennent que très rarement à se porter vers l'avant, l'occasion la plus dangereuse arrivant peu avant la mi-temps, sur une tête non-cadrée de Djamel Bakar.

 

Pas de but au terme de la première mi-temps, certaines frappes ont été vendangées par les joueurs d'Élie Baup mais Nancy doit aussi son salut à son gardien de but, Guy Roland N'Dy Assembé, qui à évité à de nombreuses reprises l'ouverture du score face à André-Pierre Gignac, qui réalise un très bon match, comme à peu près tout les joueurs de l'OM – Même Jérémy Morel, adressant de bon centres et Charles Kaboré, parvenant à éliminer Yohan Mollo.

 

Marseille a inscrit 6 buts sur 7 en 2ème mi-temps

 

C'est en seconde mi-temps que Marseille et Nancy ont l'habitude de marquer ses buts (6 sur 7 pour l'OM, 2 sur 2 pour l'ASNL). Cette deuxième mi-temps commence mal pour les Nancéiens qui perd Haïdara, le nouvel international français, dès la 48ème minute de jeu, suite à une mauvaise chute. Le joueur est évacué sur civière et Jordan Lotiès, qui avait souffert à Lorient, fait son entrée. Nancy ne peu plus faire de changement étant donné que Jean Fernandez en a ordonné deux juste avant la reprise du match.

 

Encore une fois, à l'image de la première période, l'Olympique de Marseille domine de nouveau les débats et se procurent de nouvelles occasions. Les hommes d'Élie Baup sont récompensés dès la 53ème minute. André Ayew, excentré côté gauche, centre son ballon au milieu de la surface de réparation où surgit son frère, Jordan, qui met une tête surpuissante qui se loge au fond des filets de N'Dy Assembé, décisif jusqu'alors, qui ne peut rien faire.

 

Ce but a libéré les joueurs... de Nancy. En effet, mené à domicile, les Lorrains réagissent et se procurent enfin de nouvelles occasions, les entrées de Thomas Mangani et Jeff Louis apportant fraîcheur et rapidité dans l'entre-jeu, avec Yohan Mollo, excellent sur tout le match, à la baguette et sur les coups de pied arrêtés. Peu à peu la défense olympienne se relâche mais les occasions nancéiennes ne sont pas concrétisées sur les frappes de Mollo, Louis et Muratori. Steve Mandanda aura sorti deux arrêts décisifs dans cette deuxième mi-temps, notamment sur une tête de Puygrenier (signalé hors-jeu).

 

Après une dizaine de minutes de domination nancéienne, les hommes de Jean Fernandez fatiguent et les Marseillais reprennent le contrôle du jeu et s'offre de nouvelles occasion de prendre le large. Mais la bonne entrée de Florian Raspentino, les multiples frappes de Gignac et la vitesse des frères Ayew, Marseille ne retrouvera pas le chemin des filets.

 

5 matches, 5 victoires et le fauteuil de leader

 

Le match se termine donc après un peu plus de 4 minutes de temps additionnel, se concluant par une victoire de l'OM, qui a contrôlé l'ensemble du match avec un sentiment d'aisance technique et collective. Pour la première fois, le club provençal signe 5 victoires en 5 matches de championnat. C'est aussi sa huitième victoire de rang, toutes compétitions confondues. L'OM conserve donc la tête du championnat devant Lyon et le Paris SG, qui fait son entrée sur le podium du championnat.

Nancy et son armada d'anciens joueurs monégasques, quant à lui, se retrouve en bas du classement, à la 17ème place.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 23:35

La victoire. Coûte que coûte, avec ou sans spectacle. Tel était l'objectif de l'Équipe de France qui accueillait ce soir la Biélorussie (défaite 1-0 en Géorgie vendredi dernier) dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2014, au Brésil.

 

Les Bleus de Dider Deschamps n'avaient pas le droit à l'erreur face à une équipe contre laquelle elle a déjà perdue il y a deux ans, toujours à Saint-Denis (0-1), pour faire le plein de confiance et surtout de points avant d'affronter la redoutable Espagne (Championne du Monde et d'Europe en titre), dans le seul groupe à cinq équipes en Europe, groupe dans lequel le deuxième du classement parvient rarement à se qualifier.

 

4 buts en 6 maches

 

Ces derniers matches ne sont pas forcément pour rassurer les supporters : lors de ses six dernières confrontations, la France n'a marqué qu'à quatre reprise et les débuts de DD, champion de France 2010 avec Marseille, n'ont pas encore marqué les esprits. Mais la victoire obtenue vendredi dernier à Helsinki contre la Finlande (1-0) a donné confiance à une équipe de France qui se jauge encore après le fiasco de l'Euro 2012, marqué le retour de certains éléments et de nouveaux joueurs.

 

Ainsi, la charnière centrale composée de Yanga-Mbiwa et Mamadou Sakho, malgré quelques frayeurs en fin de matches, a rassuré l'ancien technicien marseillais, qu'il a reconduit ce soir. Abou Diaby, de retour après une longue convalescence en ce début de saison, a réalisé une excellente performance, couronnée par le seul et unique but de ce match, sur une passe axiale en profondeur de Karim Benzema, qui n'a plus marqué depuis son doublé contre l'Estonie, juste avant le précédent Euro.

 

Mais le joueur d'Arsenal n'était pas de la partie ce soir au Stade de France, ressentant une « gêne » suite à un choc contre un joueur finlandais, il a été remplacé par Etienne Capoue, qui fête ainsi sa deuxième sélection.

 

"Rester sur la dynamique"

 

Le système tactique d'Helsinki à lui aussi était repris par Didier Deschamps, les Bleus évoluant donc en 4-3-3, avec deux ailiers et un attaquant de pointe dans le secteur offensif. Une des surprises de la composition de l'ancien champion du Monde, c'est l'absence de Ménez, remplacé par Olivier Giroud et non Mathieu Valbuena, le champion de France avec Montpellier a évolué à la pointe, Karim Benzema a lui basculé sur le côté droit.

 

« Rester sur la dynamique du match de la Finlande », tel est le message de Didier Deschamps avant cette rencontre.

 

Première mi-temps active mais neutre

 

La première mi-temps de ce match est à l'image de celle vécue en Finlande il y a quelques jours. Les Français sont portés vers l'avant et ont tenté à de nombreuses reprises de faire craquer les défenseurs biélorusses. Ces derniers ont beaucoup paniqué face à la vitesse et la technique imposées par les Tricolore, qui sont parvenu à percer de nombreuses fois le rideau défensif adverse. Dès la 4ème minute, les Bleus profitent d'un dégagement raté par le gardien et capitaine de la Biélorussie, Veremko, Etienne Capoue lance Ribéry, très actif et entrepreneur en ce début de match, qui est pris en sandwich par les défenseurs biélorusses, sans faute.

 

Après une brève baisse de rythme de quelques minutes, les Bleus sont reparti vers l'avant et cette fois, les centres et les actions offensives semblent plus efficaces que contre la Finlande mais sans pour autant trouver le chemin du but, malgré les tentatives du trio offensif français (Giroud, Benzema et Ribéry), de Yohan Cabaye et de nombreux corners. Sur les rares tentatives offensives biélorusses, la charnière centrale Sakho-Yanga Mbiwa, très utile en Finlande, démontre une nouvelle fois toutes ses qualités et gagne tous ses duels.

Pas de buts au terme de cette première mi-temps mais les Bleus dominent techniquement la rencontre et montre beaucoup d'envie, avec un bon Rio Mavuba en premier rideau défensif. Etienne Capoue, qui remplace Abou Diaby, n'a pas trouvé tous ses repaires lors de cette 1ère mi-temps.

 

Le temps des première fois

 

A la reprise du match, la Biélorussie se voit bien plus entreprenante et dangereuse qu'en première mi-temps et met en difficulté les défenseurs français avec deux occasions en moins de cinq minutes. Mais sur une contre-attaque français à la 50ème minute, Christophe Jallet bénéficie d'une touche jouée rapidement et tente de s'échapper côté droit, il est contré et le ballon arrive dans les pieds de Ribéry adresse un centre à ras-terre et c'est Étienne Capoue qui reçoit et frappe le ballon, imparable pour Veremko, c'est son 1er but avec l'Équipe de France (1-0).

 

Puis le jeu se calme, la Biélorussie domine pendant plusieurs minutes les débats avec une importante possession de balle, sans pour autant que les Bleus ne se déconcentrent défensivement. Moins vifs, ils parviennent tout de même à contre-attaquer, Franck Ribéry dans l'axe repère Christophe Jallet totalement démarqué sur le côté droit et lui adresse une longue passe. Le Parisien tente alors d'adresser un centre vers Benzema mais sa frappe se transforme en tir et passe sous la barre du Capitaine biélorusse, c'est là aussi le premier but pour Christophe Jallet, le plus inattendu de sa carrière (67e 2-0).

 

Mais la Biélorussie reste patiente et profite du flottement passager au sein de l'équipe de France pour obtenir un pénalty vers la 71ème minute, première grosse erreur de Mapou Yanga-Mbiwa qui écope d'un carton jaune, son deuxième en deux match, qui ne jouera pas donc l'Espagne au prochain match. Le pénalty est tiré et arrêté dans un premier temps par Lloris mais Putsila surgit et vient planter un but et réduit le score (2-1).

 

Ribéry retrouve le chemin des filets

 

Peu à peu, les Bleus retrouvent leur vigueur de la première mi-temps et finissent par être récompensés de leurs efforts. Sur une action offensive, Mathieu Valbuena, entré à la place d'Olivier Giroud – Benzema a donc retrouvé l'axe – passe le ballon à Karim Benzema qui à son tour adresse une passe à Franck Ribéry dans la surface de réparation, le joueur de Munich accélère et réalise une balle piquée qui trompe Veremko (3-1).

 

Le score n'évoluera plus malgré quelques tentatives Tricolore et permet à Dider Deschamps de gagner son premier match au Stade de France et de remplir l'objectif qu'il s'était fixé : deux victoires en deux match, avant le déplacement en Espagne, qui a gagné 1-0 en Géorgie ce jour, dans un peu plus d'un mois, le 16 octobre, qui s'annonce donc sous les meilleures auspices.  

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 08:54

Le mercato estival 2012 aura été plus ou moins d'actualité pour les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. Volonté de se renforcer, de recruter des joueurs d'expérience, des jeunes talent, des inconnus du championnat de France ou de faire venir des stars du ballon rond mondial, les transferts 2012 aura été fructueux.

 

Le grand vainqueur de ces transferts est sans doute le Paris Saint-Germain qui aura une nouvelle fois engagé de véritables stars du football européen et mondial, à l'image de Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou encore Ezequiel Lavezzi. Le club de la capitale a déboursé presque 100 millions d'euros cet été, sans compter les primes d'arrivée et les salaires mirobolants de ses nouvelles stars.

 

Après un début de mercato très calme, c'est au mois d'août que Marseille a concentré sa principale activité. Azpilicueta (vers Chelsea), Alou Diarra (West Ham) et Mbia (QPR) partis, l'OM a pu recruter à la fois gros, à l'image du bad boy anglais Joey Barton, qui a soigné son arrivée sur la Canebière et petit avec l'arrivée de Kassim Abdallah, défenseur comorien de Sedan, élu meilleur ailier droit de Ligue 2 et un brésilien totalement inconnu, Lucas Mendes, lui aussi latéral et Florian Raspentino, jeune nantais prometteur.

 

Le grand perdant de ces transferts est sans doute Ryad Boudebouz, qui aura été malgré lui un des acteurs principaux de l'animation estivale. Il veut partir de Sochaux et jouer à Marseille, c'est sa priorité. Mais il n'aura pas été la priorité de José Anigo et Élie Baup. Au final, après de nombreux appels du pied de l'international algérien et de nombreux faux-espoirs, non seulement Boudebouz n'ira pas à Marseille mais il restera à Sochaux.

 

Sur ces transferts, on aura vu des come-backs de joueurs qui s'étaient révélé ou ayant joué par le passé en France, en Ligue 1 ou ligue 2, comme l'ancien tourangeau Chaher Belghazouani, recrue ajaccienne en provenance de Belgique, Steed Malbranque, de retour à Lyon, son club formateur, un an après son arrivée avortée à... Saint-Étienne.

 

Évian, comme l'année dernière, a activé sa filière africaine et fait venir de Tunisie Zouheir Dhaouadi et Iheb Mbarki. Lille de son côté a recruté très gros. Pas aussi riche que Paris, le LOSC parviendra à engager Salomon Kalou, en fin de contrat à Chelsea, Marvin Martin, l'international français de Sochaux, Steeve Elana, l'un des meilleurs gardiens de Ligue 1 la saison passée avec Brest, venu en tant que remplaçant à Mickaël Landreau mais aussi Ryan Mendes, 13 buts la saison passée en Ligue 2 au Havre, international capverdien et grand espoir.

 

Lyon, en manque d'argent, est un des clubs qui a perdu le plus gros à l'occasion de cette période estivale. Cris (Galatasaray), Cissokho (Valence), Ederson (Lazio Rome), Kolodziejczak (Nice), Källström (Nice), Lloris (Tottenham). Jamais le septuple champion de France n'aura perdu autant de joueurs clés, conséquence directe de la non-qualification des hommes de Rémi Garde en Ligue des Champion. Les arrivées de Bisevac, Mvuemba et Monzon, le faux-départ de Réveillère, les jeunes espoirs (Gonalons, Grenier, Lacazette) et la présence de Bastos, Lisandro et Gomis peuvent tout de même rassurer les Gones qui n'auront pas tout perdu.

 

L'une des surprises de ce mercato et l'arrivée d'une star roumaine en terre corse, rien de moins qu'Adrian Mutu, qui a été une terreur des défenses en Série A avec la Fiorentina, entre autres. Le meilleur recrutement, tout du moins le plus intelligent, est à mettre au profit de l'AS Saint-Étienne, entre valeurs sûres (Clerc, Cohade) et grand espoir du foot (Hamouma). Sans oublier que le club du Forez a réussi a garder son attaquant, l'international gabonnais Pierre-Émerick Aubameyang.

 

Le champion de France, Montpellier, a perdu son meilleur buteur, Olivier Giroud, parti vers Arsenal. Mais cette vente aura permis à Loulou Nicollin de recruter des joueurs connus et talentueux : Mounier, Charbonnier, Herrera et Congré.

 

La descente de l'AJ Auxerre en Ligue 2 a des conséquences irrémédiables pour le club bourguignon, qui laisse des plumes dans la bataille : Berthod, Chafni, Edouard Cissé, Contout, Dudka, Grichting, Jemâa, Licata, Ndinga, Alain Traoré, Le Tallec... Surveillé de très près par la DNCG, le commissaire financier des clubs sportifs français, Auxerre a été de vendre gros pour recruter plus petit. Le club, entraîné par Jean-Guy Wallemme a activé les pistes africaines (Ebanega, Ndong) et sud-américaine (Colace) pour tenter de sauver les meubles et avoir la meilleure équipe possible pour retrouver l'élite au plus vite.

 

Évidemment, Monaco a été l'un des acteurs les plus prolifiques en Ligue 2 en battant le record du plus gros transferts : Ocampos arrive en provenance de River Plate (Argentine) pour pas moins de 16 millions d'euros. Encore une fois, le club de la Principauté, doté de beaucoup d'argent depuis l'arrivée de la Russie en tant qu'actionnaire, a recruté des joueurs confirmés : Bajrami (international suédois), Ndinga, Jakob Poulsen (international danois), Raggi, Ribas (international Uruguayen, ancien dijonnais) et Flavio Roma. Déjà au club depuis un saison, Monaco a su conserver Ibrahima Touré, qui ébloui la Ligue 2 depuis le début de saison.

 

Pour conclure notre article sur les transferts en France lors de l'été 2012, voici un récapitulatif complet concernant les joueurs africains en Ligue 1 et des principaux clubs de Ligue 2.

 

AC Ajaccio : Arrivées de Chahir Belghazouani (Zulte-Waregem), Sigamary Diarra (Lorient) et Ricardo Faty (Aris Salonique) ; Départs de Christian Kinkela (libre), Leyti N'Diaye (retour à Marseille) et Richard Socrier (Angers).

 

SC Bastia : Arrivée de Sambou Yatabaré (Monaco) ; Départ de Sadio Diallo (Rennes).

 

Bordeaux : néant

 

Brest : Arrivées de Kamel Chafni (Auxerre), Richard Soumah (retour d'Angers) et Ismaël Traoré (Sedan) ; Départs d'Omar Daf (Sochaux), Oscar Ewolo (Laval) et Issam Jemâa (retour à Auxerre).

 

Évian TG : Arrivées de Zouheir Dhaouadi (Club Africain), Djakaridja Koné (Bucarest) et Iheb Mbarki (Bizerte).

 

Lille : Arrivées de Salomon Kalou (Chelsea), Ryan Mendes (Le Havre), Djibril Sidibé (Troyes) et Omar Wadé (retour de Boluspor, Turquie) ; Départ de Pape Souaré (Reims).

 

Lorient : Arrivée d'Alain Traoré (Auxerre) ; Départs de Sigamary Diarra (AC Ajaccio) et Ladislas Douniama (Arles-Avignon).

 

Lyon : Départ de John Mensah (libre) et Mohamed Yattara (Troyes).

 

Marseille : Arrivées de Kassim Abdallah (Sedan), Pape M'Bow (retour de Mons, Belgique) et Leyti N'Diaye (retour d'Ajaccio).

 

Montpellier : Départs de William Aho Abou (Arles-Avignon) et Bengali Fodé Koïta (Le Havre).

 

Nancy : Arrivées de Paul Alo'o Efoulou (retour du Havre), Abdou Dampha (libre), Jean-Landry Bassilekin (Ngoumou, Cameroun) et Simon Zenke (Samsunspor, Turquie) ; départs de Mustapha Bayal Sall (retour à St Étiennee), Samba Diakité (QPR), Bakaye Traoré (Milan AC) et Distel Zola (Le Havre).

 

Nice : Arrivée de Mahamane Traoré (retour de Metz) ; départs de Kafoumba Coulibaly (Kasimpasa, Turquie), Drissa Diakité (Olympiakos), Franck Dja Djédjé (Odessa, Ukraine), Abraham Guié Guié (Lausanne) et Éric Mouloungui (Abu Dhabi).

 

Paris SG : Départ de Granddi Ngoyi (Troyes).

 

Reims : Arrivées de Mohamed Fofana (Toulouse), Kamel Ghilas (Hull) et Pape Souaré (Lille) ; départ d'Idriss Saadi (retour à St Étienne).

 

Rennes : Arrivées de Sadio Diallo (Bastia) et Jean II Makoun (Aston Villa) ; départs de Razak Boukari (Wolverhampton), Yacin Brahimi (Grenade), Tongo Doumbia (Wolverhampton), Youssouf Hadji (Doha) et Kader Mangane (Riyad).

 

Saint-Étienne : Arrivée de Mustapha Bayal Sall (retour de Nancy), Florentin Pogba (Sedan) ; départs de Lynel Kitambala (Dresde), Guirane N'Daw (Ipswich Town), Idriss Saadi (GFC Ajaccio) et Boubacar Sanogo (Cottbus), Florentin Pogba (prêt vers Sedan).

 

Sochaux : Arrivées d'Omar Daf (Brest), Thierry Doubaï (Udinese), Cédric Kanté (Panathinaïkos, Grèce), Kalilou Traoré (Odense, Danemark) et Ishmael Yartey (Benfica) ; départ de Modibo Maïga (West Ham).

 

Toulouse : départ de Mohamed Fofana (Reims).

 

Troyes : Arrivées de Granddi Ngoyi (Paris SG) et Mohamed Yattara (Lyon) ; départ de Djibril Sidibé (Lille).

 

Valenciennes : départs de Christopher Mfuyi (Genève) et Mamadou Samassa (Chievo Vérone).

 

Arles-Avignon : Arrivées de William Aho Abou (Montpellier), Chaouki Ben Saada (Lens), Maurice Dalé (Nantes), Ladislas Douniama (Lorient) et Chaher Zarour (Dijon) ; départs de Dianbobo Baldé (libre), Démé N'Diaye (Lens), Chafik Najih (libre) et Khaled Souissi (Club Africain).

 

Auxerre : Arrivées de Rémy Ebanega (Bitam, Gabon) et Henri Ndong (Bitam, Gabon) ; départs d'Ogou Akichi (libre), Kamel Chafni (Brest), Issam Jemâa (Al Kuwait, Koweït), Delvin Ndinga (Monaco) et Alain Traoré (Lorient).

 

Caen : Départ de M'Baye Niang (Milan AC)

 

Dijon : Arrivées d'Ousseynou Cissé (Amiens) et Pape Paye (Lyon Duchère) ; départs de Bernard Kumordzi (Genk, Belgique), Abdoulaye Méïté (libre) et Chaher Zarour (Arles-Avignon).

 

Lens : Arrivée de Démé N'Diaye (Arles-Avignon) ; départs de Chaouki Ben Saada (Arles-Avignon).

 

Monaco : Arrivée de Delvin Ndinga (Auxerre) ; départs d'Isaac Koné (Fréjus), Francis Malonga (Lausanne) et Sambou Yatabaré (Bastia).

 

Nantes : Arrivées de Serge Gakpé (Liège) et Ahmed Madouni (Union Berlin) ; départs de Papa Ba (libre), Omar Benzerga (Béjaïa), Kemokho Cissokho (libre) et Maurice Dalé (Arles-Avignon).

 

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  • : Le blog de Romain Lambic
  • : Je suis un journaliste en formation au sein de l'Université de Cergy-Pontoise. J'ai quelques projets média en tête, notamment au Danemark. J'aime le sport mais je me dois de toucher à tout.
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